« Tiques et autres parasites »

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28/08/2019 Bonjour à toutes et à tous,

C’est dingue la phobie des tiques et autres parasites qui sont systématiquement évoqués lors de toutes les randos.

Paraît-il qu’arrive maintenant une super tique venue de je ne sais plus où…

Comme si on avait toujours besoin d’aller chercher des poux ailleurs !

Parce qu’en fait, les gens sont kafi de parasites… autour d’eux mais pas que 🙁

Ils en ont souvent plein dans le crâne, et là ils ne les voient pas !

Faudrait aller aussi passer l’aspirateur là-dedans des fois, histoire de respirer, de vivre mieux surtout.

Ça serait peut-être bien également de nettoyer le PC de tous les mails indésirables, de vider les corbeilles ?

Et puis faire la chasse à tous les post inutilement épinglés sur la page d’accueil qui sont autant de sangsues ?

Quant à vos photos numériques, vous les triez régulièrement ou vous les stockez comme autant d’encombrants ?

Oui je sais, ça me va bien de donner des conseils, mais finalement je fais quoi, moi ?

Au bas mot, j’ai presque fini d’archiver près de 700 pochettes cristal remplies d’autant de courriers et documents.

Le tout dispatché dans un certain nombre de classeurs eux-mêmes rangés années par années.

Puis mois après mois et jours après jours, la correspondance cachetée va devenir dialogue.

Voilà à quoi je tue mon temps en ce moment, pour qu’entre autre les générations futures n’aient pas à le faire.

Merci papa, merci maman, je me serai bien évitée de trier jusqu’à des décennies de feuilles de paies 🙁

Et y’a pas trois ans que tu es morte maman, et papa tout juste un an, alors j’ai pas chômé depuis.

Parce que je ne suis plus que 6 mois par an en France, moi, hein 🙁

Et ben oui, quelque part ça m’aurait fait chier que les photos d’enfance de mon père finissent à la poubelle.

Tout comme la correspondance avec ma mère à travers laquelle nous avons échangé à propos des kids depuis leurs naissances jusqu’à…

Ben voilà, moi j’aurais aimé connaître cela de vous, mes parents, mais je n’ai aucune trace, quelques lettres et photos au plus.

Parce que maintenant on ne reste pas vivre dans son village de naissance, entouré·e d’ancêtres, mémoire de l’histoire familiale.

Parce que maintenant le courrier n’est même plus d’actualité.

Et aussi parce que les dessins d’enfants sont autant de gestes d’amour qu’ils m’ont offerts.

De même que tous les petits chagrins de colonie ou les belles lettres d’amour encore très enfantines.

Et je me dis que ce sera peut-être là l’héritage que je laisserai, toute l’histoire de notre famille à lire mot à mot.

Bien à vous,

Isabelle

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