« Trotte trotte ma jument »

02/08/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Trotte trotte ma jument, ça va me changer les idées…

Maintenant qu’il n’y a toujours rien à voler à la maison, je prendrai tout de même une précaution pour la prochaine fois.

En partant, je planquerai mon PC sous…

Non mais vous croyez quand même pas que je vais vous dire où !

Le travail des enquêteurs risque d’être long pour retrouver nos PC, difficile de confondre des voleurs grâce à des empreintes de gants

Ben oui, mon futur PC, d’occas comme d’hab, est en route depuis les US, commandé en urgence sur eBay.

Y’a juste un truc qui me chagrine, J. qui a procédé à l’achat de celui-ci n’a pas vérifié si c’était un clavier américain

Il parait que le cas échéant, on pourra y remédier :s

Hier donc, ultime voyage vers l’appartement déménagé durant le cambriolage – petit rappel si vous avez raté les épisodes précédents – ouf, record d’efficacité battu, et ça c’est une bonne nouvelle !

Au début, j’en parlais avec C. qui a été confrontée au même type genre d’intervention, on procède méthodiquement…ça je garde…ça je recycle… ça je donne… etc etc…

Et puis au bout de quelques heures, voire pire, plusieurs jours, on jette tout sans scrupule, au fur et à mesure que la fatigue et la lassitude vous gagnent.

Adieu les 10 exemplaires d’ouvre-boîtes encore sous emballage, paquets de cure-dents à moitié entamés, cintres dépareillés, vases, crochets et autres savonnettes…

Oui, on aurait pu faire un vide-grenier aussi, mais personne n’avait envie de stocker, puis de s’y coller un dimanche sous la pluie, au hasard 🙁

« – Mais maman, pourquoi il a gardé tout ça ??? » Difficile d’expliquer, effectivement.

Je fais un geste pour les générations futures : je jette à la poubelle, la peur de manquer, les privations d’une vie à la campagne, les restrictions de la guerre, la soustraction emblème des familles nombreuses !

Malgré tout ce premier tri, environ 4/5 de l’appartement, j’ai quand même prévenu E., mon co-équipier du moment, en allant à la recyclerie locale.

« – On vide le coffre et on se tire vite ! »

D’abord parce qu’il était 16:50 et que ça fermait à 17:00, et qu’en plus le robot avec écrit en gros sur l’emballage ATTENTION SÉCURITÉ HS, ou des boîtes de perceuses vides, ça allait énerver…

Bon, bon, j’ai un peu bafouillé des excuses, oui, oui, je sais la déchetterie, excusez-moi… on en vient… pris par le temps, et en plus c’était vrai.

On a fait à peu près la même réflexion au monsieur qui toquait à la fenêtre de la voiture au moment de quitter l’appartement, en montrant l’étagère dehors contre le mur 🙁

« Alors oui, oui, on la laisse cette étagère métallique, parce qu’en fait on n’a pas pris les bonnes clefs pour la démonter, d’ailleurs, elle est entière et en bon état, vous trouverez les étagères près de la poubelle, vous pouvez la prendre on vous la donne… »

J’espère qu’il a pris aussi près des poubelles, l‘armoire à deux portes entièrement démontée qu’on n’a pas pu porter à la recyclerie faute de place, on a même mis toute la visserie dans un petit sac avec, du bon boulot !

Le Sablier

Le Sablier

Après toutes ces émotions, nous sommes allés boire un coup en terrasse, au Sablier, une institution pour les avant/après ciné à Villefranche sur Saône.

Cet établissement créé en 1992, joue le partenariat avec les salles caladoises, en offrant une pizza pour une carte d’abonnement de cinéma achetée, plutôt cool.

Et sur le chemin du retour, j’ai eu comme un clin d’œil du destin 🙂

Sur la route, face à nous, arrivait de son rythme lent, une roulotte que tirait un cheval !

Ah, mon rêve d’enfance…

J’avais un jour émis l’envie de poser une roulotte dans le jardin, mais devant les yeux noirs des autres habitants de cette maison, j’en ai abandonné l’idée…

On n’est pas des gitans, point barre 🙁

J’ai quand même trouvé que le risque de cambriolage est réduit dans une maison-roulotte, vu que vous ne la quittez jamais !

Enfin moi, mon grand rêve, ben oui, on peut en avoir plusieurs de rechange, c’est toujours de vivre avec une seule valise, d’hôtel en hôtel 🙂

Bien à vous,

Isabelle