« Un mètre d’eau supplémentaire »

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14/11/2021 Bonjour à toutes et à tous,

De mémoire d’aurovilien·ne·s on n’avait jamais vu ça : un mètre d’eau supplémentaire par rapport à la normale saisonnière !

Ah ben non, ça ne fuit plus par le plafond, ça dégueule de partout le long des poteaux dans ma chambre.

Et je ne vous raconte même pas, y’a de l’eau qui remonte carrément par le sol, ça suinte à travers la dalle de béton

Bien évidemment, de tous côtés les gens se plaignent du linge qui ne sèche pas.

Pire, il moisit avant de pouvoir sécher et bonjour les odeurs pour qui n’a pas pris la précaution de mettre du vinaigre dans l’eau de rinçage.

La solution c’est de pendre le linge à l’intérieur, après la tringle à rideaux et sous le fan qui fonctionne jour et nuit en ce moment, par exemple.

Avec un peu de chance c’est sec en 4 ou 5 jours, les bons jours évidemment, voire 6 quand ce sont les mauvais.

Mais mieux vaut garder ses vêtements plusieurs jours d’affilée plutôt que de te tenter l’impossible.

En traversant le village de Kuilapalayam, nous avons assisté à une scène insolite.

Là où un grand trou faisait habituellement office de réceptacle à tout venant, s’était groupé une poignée d’hommes qui s’agitait passablement.

En effet, sous l’impulsion de la mousson le grand trou s’était soudain rempli d’eau et on ne sait comment, de poissons, visiblement.

Et tous les hommes devisaient devant une canne à pêche de fortune, en attendant que ça morde.

Alors qu’avec S. nous nous demandions comment les poissons étaient arrivés jusque là, un ami me raconta une anecdote bien singulière.

Ainsi un jour, alors qu’avec sa femme ils étaient dans les rues d’une ville avec de l’eau jusqu’aux genoux, ils eurent alors une curieuse expérience.

Une foule de poissons, arrivés de toute part et de nulle part se mit soudain à frétiller entre leurs jambes !

Et certains même essayèrent de grimper aux arbres, spectacle complément hallucinant !

Il est paraît-il lié aux habitudes de certaines espèces qui remontent le courant pour frayer.

Et là, dans l’impossibilité de le faire, ils cherchaient en vain comment répondre à cet instinct

Bien à vous,

Isabelle

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