« Un pays tolérant et ouvert »

29/08/2015 Bonjour à toutes et à tous,

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Gladiolen

Gladiolen

« Un pays tolérant et ouvert » ainsi parlait de son pays, Thomas de Maizière, ministre de l’Intérieur allemand, ce samedi, dans les lignes du journal Die Welt.

En effet, face à l’arrivée massive de réfugiés en Allemagne, la population allemande a pris les devants dans un élan de solidarité spontané.

Réfugiés ou migrants, certains, ici, ont d’ailleurs buggé sur le terme.

Dans plusieurs quartiers, s’organisent des dons de nourriture et de vêtements organisés par de simples citoyens, ainsi que des cours de langue allemande de base, pour faire face aux premières formalités administratives.

Pour info, la moitié des 185 000 primo-demandeurs d’asile dans l’UE au premier trimestre 2015, sont Kosovars, Syriens ou Afghans, selon les chiffres publiés par Eurostat.

Me promenant aux abords de Regensburg, j’ai remarqué de vastes champs de fleurs où s’arrêtaient des voitures.

Un grand panneau à l’entrée surmontait un bloc de béton pour annoncer la couleur.

Ici, armés de votre sécateur vous pouvez couper les fleurs de saison qui vous plaisent pour composer votre bouquet et verser la somme correspondante dans la caisse.

Pas plus compliqué.

Kasse

Kasse

Personne pour surveiller, personne pour encaisser.

A celui ou celle qui s’inquiète de savoir auprès du cultivateur si les sommes versées correspondent aux cueillettes, celui-ci vous demandera simplement si vous, vous n’êtes pas honnêtes

Alors, les autres ne sont-ils pas comme vous ?

Je n’ai pas pu m’empêcher d’admirer la pratique.

Et puis, toujours à propos de fleurs, j’ai aussi appris que souvent des femmes avec peu de ressources en cultivent quelques rangées, puis vendent leurs bouquets au marché.

Il leur suffit d’en faire la demande en mairie, et l’affaire est réglée.

Nous avons sans doute beaucoup de leçons à tirer de nos voisins européens.

Et j’ai pu me rendre compte plusieurs fois, qu’en Allemagne, la solidarité se pratique au quotidien.

Alors, étendre sa générosité à d’autres humains, c’est naturel.

Mais chez nous aussi, je ne désespère pas 🙂

Bien à vous,

Isabelle