« Une culotte rembourrée aux fesses »

Vous avez aimé :

12/04/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Quand elle a sorti de son placard une culotte rembourrée aux fesses, vestige de ses courses cyclistes, j’ai éclaté de rire !

Pourtant, ça n’avait cependant rien de drôle, car il me fallait me préparer physiquement à endurer 7 heures de trajet à moto

En fait, à la base, j’aurais du, nous aurions dû, partir de nuit en bus couchette.

Puis prendre le train pour rejoindre le lieu de rendez-vous quelques centaines de kilomètres plus loin.

Sauf que deux jours avant le départ, l’idée émise d’effectuer le trajet à moto est devenue réalité.

La chance a fait que j’en aie été informée avant…

Non non, ce n’est pas systématique que je sois informée.

Pas plus qu’on me proposât d’accompagner les motards.

Je dus imposer mon choix de ne pas vouloir faire 12 heures de trajet allongée dans le noir.

Tant qu’à faire, je préfèrais voyager au grand air, de jour et admirer le paysage !

Personne ne contesta mon choix cependant, au contraire même, semble t-il.

Désolée pour l’autre collègue qui, du coup, allait voyager seul…

Mais bon, j’allais devoir m’équiper pour la moto, et le plus sérieusement possible.

C’est à dire le plus proche possible de l’équipement requis en France, et pas en Inde, bien sûr.

Car côté sécurité, ce n’est pas encore ça, ici.

D’abord, le port du casque n’est obligatoire que pour le conducteur.

Pas pour la ou les personne(s) assises derrière celui-ci.

Ensuite, le nombre de ces dernières n’est pas du tout réglementé.

Le père aux guidons, la mère en amazon avec le dernier né dans les bras, c’est monnaie courante ici.

A l’équipée sauvage s’ajoute presque toujours un, voire deux enfants, callés entre père et mère.

Quant au quatrième, généralement pas bien grand, il est coincé entre le réservoir et l’entrejambe de son père.

Et tout va bien dans le meilleur des mondes, enfin presque.

Sans casque, sans protection, sans…

Donc moi j’ai essayé de suivre au maximum les consignes de sécurité… françaises préconisées par notre compagnon de route.

J’allais même partir avec mon casque de vélo sur la tête, quand on m’en proposa un vrai.

Enfin, un vrai casque de moto !

Ma plus belle veste de toile, bien connue sous le nom de bleu de travail en France serait parfaite dans le rôle du blouson de moto.

J’avais de plus des leggings rose, lavés, pliés et… jamais utilisés ici qui allait bien compléter la panoplie, on parle en terme de couleurs, bien sûr.

Car du style, vous aurez bien compris, inutile de lui chercher une quelconque appartenance, en Inde on fait facile, utile et efficace avec les moyens du bord !

Bon, je vous en raconte un peu plus dès que j’ai enfourché la bête

Bien à vous,

Isabelle

[dp_product id=1 domain=0 ]