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« Voiture à émotion »

10/11/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Au volant

Au volant

Maintenant j’en ai la certitude.

Certains objets sont capables d’émotion.

Quand nous avons commencé à parler voiture, avec A., tout en prenant l’air dans la campagne, c’était pour évoquer des ennuis mécaniques.

Sa voiture consommait de l’eau, et cependant le mécanicien ne décelait aucune fuite.

Tandis que la mienne calait subitement.

Fait persistant malgré deux stages chez mon garagiste, qui n’avait rien détecté…

Loi des séries, vétusté ?

Impossible, parce qu’étant férues de mécanique autant l’une que l’autre, nos passages chez le mécano étaient des incontournables.

Alors nous en avons conclu que nos deux voitures souffraient du même syndrome.

Syndrome de la séparation.

Pour l’une c’était des pleurs sans fin.

Pour l’autre, un refus total d’obtempérer.

Et ben oui, force fut de constater que nous avions envisagé, toutes deux, de nous séparer de nos véhicules !

Nous étions donc face à un problème de voiture à émotion.

C’est sûr que ni A. ni moi, ne parlons de nos véhicules personnels avec les termes affectueux que certains hommes choisissent pour parler de leur bagnole

Mais d’ici à imaginer des troubles de moteur pour contrariété !

Sauf que le Feng Shui, ne fait aucun doute la-dessus : la voiture est un prolongement de soi-même.

Voilà, les nôtres sont trop sensibles, elles ne peuvent concevoir que nous désirions les quitter.

Pour ma part, j’en ai momentanément repoussé l’idée.

Quant à A., elle a déjà passé commande…

Reste plus qu’à espérer que sa titine tienne le coup, ce qui n’est pas encore gagné.

Mais bon, j’admire vraiment sa patience quand elle ouvre le capot de sa voiture, chaque fois qu’elle la démarre et que le voyant clignote…

Une experte, vous dis-je.

Ce qui lui a d’ailleurs valu certains compliments de la gente masculine.

Avouez que c’est pas banal de voir une femme se pencher sur le moteur de sa voiture avec une bouteille d’eau à la main, pour remplir le bocal avec assurance, n’importe où, n’importe quand…

Bien à vous,

Isabelle