« Vous trouverez toujours le cimetière Rue de l’Egalité »

10/09/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Vous trouverez toujours le cimetière Rue de l'Egalité - Crédit photo izart.fr

Vous trouverez toujours le cimetière Rue de l’Egalité – Crédit photo izart.fr

Dans les villages, vous trouverez toujours le cimetière Rue de l’Egalité nous apprend l’ancien horloger.

Espéraza n’y échappe pas et Quillan non plus, j’ai vérifié.

Égales et égaux devant la mort parce qu’il faut garder le meilleur pour la fin.

C’est la réflexion que nous nous sommes faite avec E. à l’issue du concert de polyphonies corses.

Oui, J’ADORE les polyphonies corses, surtout lorsqu’elles ne sont pas couvertes par les notes stridentes d’une guitare.

Ni amplifiées par des micros qui saturent dans les aigus 🙁

Ah ben désolée, après les concerts précédents, nourrie aux bonnes vibrations des polyphonies sans machinerie, c’est difficile à apprécier.

Nous cherchions en vain une émotion, une pulsation, mais l’encéphalogramme est resté plat.

Un spectacle trop bien rodé, des baisers envoyés au public par le bellâtre de service et voilà que les groupies de bénitier se pâmaient de joie.

Donc rien à envier aux polyphonies occitanes d’Aquales que j’avais applaudi la veille.

L’itinéraire le plus rapide de Google Maps mentionnait 32 mn pour parcourir les 23,2 km qui me séparaient du village de Belvis !

J’ai compris après avoir avalé la dizaine de lacets en épingle à cheveux et vu descendre les degrés dans la montagne…

Petit détail, je n’ai pas eu le temps de satisfaire ma curiosité en vérifiant la rue du cimetière.

Mais au bout de la nuit, une fois de plus, quelles belles émotions m’attendaient 🙂

Paraît que si Monseigneur avait rouvert les portes des églises aux profanes, il n’en avait pas moins interdit une chanson au trio…

Ils ont quand même fait fort en installant une poubelle dans le choeur en guise de contrebasse 😉

Vous me direz, à Castelnaudary pour éviter aux profanes de chanter devant l’autel, chaque fois on retourne tous les bancs de la collégiale face au fond…

Paraît qu’il y en a beaucoup, ça doit faire un sacré bazar !

Bien à vous,

Isabelle