« What can you propose me »

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22/09/2021 Bonjour à toutes et à tous,

J’ai terminé ma phrase par What can you propose me ?

Le commentaire de J. que j’ai mis en CCI de mon mail, histoire de l’informer de mes démarches, m’a fait tiquer.

C’est mignon comme tournure. Propose me : me demander en mariage. What : Quoi / Que
Que pouvez-vous, svp, me proposer en mariage ?
la honte…

Ah non, ce n’était pas exactement la demande que je voulais formuler à la jeune femme de l’accueil pour résumer ma visite.

Car justement, si je sortais du Laboratoire de Langues Tomatis d’Auroville, c’était bien pour… parfaire mon anglais !

Et quand ils me feront passer le test pour évaluer mon niveau, je pense qu’on va encore bien rire.

Par chance, n’ayant reçu aucune réponse au mail adressé 8 jours plus tôt comme convenu, je me présentais donc à nouveau au guichet ce matin-là.

J’etais plus que tout décidée à démarrer un travail personnel selon Tomatis.

Et parallèlement enfin prendre mes lacunes de langue anglaise sérieusement en main !

Oh oui, Tomatis et moi c’était une histoire vieille d’une quarantaine d’années.

Lorsque je dévorais ses livres, je découvrais en même temps tous ceux de Bruno Bettelheim, Aldo Naouri et Thomas Brazelton.

Approfondir mes connaissances en psychologie et sociologie humaines ont toujours été deux de mes grandes passions.

Tout autant que ce qui attrait à l’enfant, de sa conception à son entrée dans l’âge adulte.

C’était sans doute aussi une question de survie, de résilience on dit maintenant, en réponse à mes blessures, à défaut de réécrire l’histoire…

Donc ce matin-là, je rencontrais un charmant monsieur au guichet qui ne trouva aucune trace de ce fameux mail.

Lui montrant le mail affiché sur mon écran, il décréta, tout de go, que j’avais fait une erreur dans la retranscription de leur adresse.

J’étais prête à tout entendre pour qu’enfin quelqu’un daigne me répondre et instruise mon dossier au plus tôt…

Je redonnais les détails de tout ce que j’avais déjà précédemment formulé.

Et hop, comme par magie, mon mail lui parvint enfin !

Bien sûr que j’avais modifié la tournure de ma phrase auparavant, vous me prenez vraiment pour qui ?

Sauf que cette fois ci, à nouveau, je n’ai pas reçu de réponse.

Serait-ce un signe ?

En tous cas ici, à Auroville, ce qui doit se faire se fait, donc inutile de se prendre le chou et chercher à comprendre.

Si ce n’est pas moment… c’est pas le moment, capito !

Bien à vous,

Isabelle