« Y viva España y Francia »

24/02/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Y viva España y Francia - Crédit photo izart.fr

Y viva España y Francia – Crédit photo izart.fr

La météo se joue de nous.

Pluie, soleil, pluie, soleil, un jour sur deux… donc faut pas se louper.

Voyons, après-demain, soleil… allez, me dit J., on descend en Espagne, et sur les conseils de P., direction Figueres ou Figueras, c’est comme vous voulez, y viva España y Francia 😉

HEUREUX, il fait beau, il fait chaud.

Très chaud même au milieu du carrefour, peu avant la frontière, alors que sous nos yeux un véhicule vient de percuter un camion plein de bouteilles de gaz 🙁

Déviation improvisée en attendant l’arrivée des secours et des forces de l’ordre, tandis que sur la voie d’en face se forme un énorme bouchon.

Nous échappons au pire vu le périmètre de sécurité qui va ensuite être mis en place autour des lieux de l’accident…

Même en plein mois de Février, difficile de trouver de la place pour se garer à proximité du centre, la ville est fréquentée, heu… envahie, par les touristes toute l’année.

C’est chose faite à proximité d’un centre commercial, mais à peine posé le pied à terre, je m’extasie déjà sur l’ingéniosité des espagnols, en voyant toutes les personnes âgées pousser devant elles des caddies à roues orientables.

Plutôt que de se démonter les épaules à les tirer, comme chez nous, tiens donc 🙁

Nez en l’air sous un beau soleil, nous déambulons au hasard des placettes, sous les arcades, à travers tous les coins, recoins de la ville, empruntant les nombreux passages étroits rencontrés sur notre chemin et qui convergent tous vers la Rambla.

Les mélanges architecturaux dans la ville sont assez étonnants/détonants, entre néo-classicisme, art nouveau catalan et bâtisses de l’époque médiévale, sans oublier le célébrissime Théâtre-Musée Dali qui se pose aussi dans toute son originalité.

Une fois de plus je me suis laissée porter par mon intuition pour arriver par hasard devant la très belle Casa Mas Roger… où vécu Dali adolescent.

Et ensuite la Casa Puig Soler, dont j’ai découvert que c’était son lieu de naissance, en identifiant mes photos, de retour à la maison 😉

Mais rien de mieux pour attendre l’heure du déjeuner, que de chiller sur la Rambla sous le soleil de Février, au milieu d’élégants pépés vêtus de noir du chapeau aux chaussettes !

Avec cette drôle d’impression que, se donnant rendez-vous ici tous les jours depuis sans doute des décennies, ils sont comme incrustés dans le décor 🙂

Bien à vous,

Isabelle