« You can’t force me »

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26/04/2023 Bonjour à toutes et à tous,

You can't force me - Crédit photo izart.fr
You can’t force me – Crédit photo izart.fr

You can’t force me… qu’il me répond soudain, me regardant droit dans les yeux.

Lui ; il doit avoir 4 ou 5 et toutes ses dents, c’est ce qui me fait deviner son âge, a foncé jusqu’au frigo pour en ouvrir d’un coup la porte.

Au début, naïvement, j’ai cru qu’il cherchait un produit frais spécifique, alors j’ai proposé de l’aider.

Mais non, ce petit gamin, les deux coudes plantés dans le tofu, cherche juste… à prendre le frais.

Quand au bout de 2 minutes je lui demande d’en sortir, ce n’est pas à son goût.

Ah bon, tu veux rester dans le frigo ? Tu es de la nourriture alors ? que je lui demande en anglais, of course.

Ça a pour seul effet de le faire rire lorsque je lui dis de sortir pour que je puisse le cuisiner, la feinte

Comme je n’ai jamais eu pour habitude de tergiverser 107 ans avec un gamin qui fait des conneries, du coup, je l’attrape doucement par la main pour le tirer.

You can’t force me... qu’il me sort soudain, grimaçant de la bouche, toutes dents prêtes à mordre.

Alors des parents cons, adeptes d’une éducation positive qu’ils ne savent appliquer que dans le texte, j’en ai vu, mais alors là, on touche le fond.

Surtout que, fait du hasard, j’ai pas mal survolé de comptes de psychanalystes autour de ce sujet sur Instagram ces derniers jours.

Nombre de parents ont aussi des comptes Insta sur lesquels, de façon très claire, ils exposent la nécessité de poser un cadre, des règles et des limites aux enfants.

Mais les commentaires liés à leurs interventions volent bas, ça fait peur pour les générations futures.

T’as même des parents qui explosent en direct, faute d’avoir pu redresser la barre, après des années de carence doublées d’errance éducatives.

J’ai d’ailleurs remarqué que souvent les parents sont des victimes collatérales de toutes leurs erreurs.

Puisque finalement ils finissent par recourir à la violence physique et/ou verbale quand ils pètent un câble.

Enfants rois, parents martyrs, le refrain est toujours d’actualité, malgré tous les travaux de Françoise Dolto.

Malheureusement, elle, comme tant autres a été, et sera toujours critiquée.

Car parler de frustration, de règles, de limites, de respect, c’est toujours hasbeen pour certains parents, quelles que soient les époques traversées.

Bon, pour le coup, il a fallu aller chercher la maman en caisse, car elle ne s’inquiétait nullement de la disparition de son rejeton.

Et vas-y que c’est reparti avec les explications à n’en plus finir pour que le gamin daigne enfin sortir du frigo…

J’ose espérer qu’elle n’a ou n’aura qu’un enfant, et qu’elle ne mourra pas d’épuisement avant qu’il ait atteint l’âge adulte.

Bien a vous,

Isabelle