« La vie est une comédie italienne » Guy Bedos

24/07/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Toile

Toile

J’ai eu deux bonnes raisons d’être heureuse en me couchant hier soir.

Enfin ce matin.

Tôt.

Parce que c’est une bonne gymnastique de l’esprit que de s’endormir en se remémorant un fait agréable arrivé dans la journée.

La première bonne nouvelle c’est que vers 14:30 environ, hier donc, je me suis dit que je ne finirai pas dévorée par les araignées.

Heureuse constatation.

Les araignées ça doit rester collées au plafond à dévorer les moustiques.

Je n’en étais pas encore certaine à midi, à quatorze heures trente, j’en étais convaincue.

Comme je ne manque jamais l’occasion de vous communiquer mes bons plans, voilà, j’ai effectivement testé une méthode anti-araignées très efficace.

Ensuite, la deuxième bonne nouvelle, qui est arrivée avant la première, chronologiquement parlant, nécessite un peu plus de développement.

En fait, elle me trottait déjà en tête la veille.

Je ruminais en me couchant et le matin en me levant je me suis dit : « J’y vais ! »

J’ai pris ma p’tite voiture et parcouru les quelques kilomètres qui nous séparaient, lui, l’objet de ma visite, et moi.

En pleine canicule, je me suis garée sous les pins et suis sortie en ajustant mes lunettes de soleil, avant de m’engouffrer dans sa boutique.

Je l’ai cherché du regard, bien que nous ne connussions point.

Mais il n’était pas là, seuls deux visages que j’avais déjà rencontrés dans un autre contexte, me firent signe.

Je suis allée faire tranquillement quelques courses en attendant, un plein d’essence et suis revenue au point de départ.

Il a levé les yeux, l’air presque… intrigué par ma présence :

« Bonjour…Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? m’a dit-il demandé de son large sourire, s’inclinant légèrement en arrière,  tandis que ses mains venaient glisser doucement sur les accoudoirs du fauteuil, le menton pointé dans ma direction.

 – Bonjour… je crois que oui… »  lui ai-je tranquillement répondu.

Il y eût un léger flottement durant lequel chacun testait l’autre….

Lui attendait la suite, moi je la savourais.

« Je viens chercher le salaire de J.F. »

Son mutisme soudain était étonnant…

Il s’était raidi dans le fauteuil et, contrôlant sa stupeur ; cogitation en action, je la devinais ;  lentement effectua un mouvement vers la droite pour ouvrir un tiroir.

J’étais toujours plantée devant lui, position haute sur la marche qui me séparait de son bureau, affichant le même demi-sourire.

Il a extirpé un carnet de chèques.

Puis, pour reprendre de la contenance, m’a poliment invitée à entrer :

« Bien sûr, je vais vous faire un chèque tout de suite ! »

Bon, après quelques formalités d’usage dont je vous passe la banalité, j’ai tourné les talons sur un joyeux :

« Bonne journée messieurs ! »

Je devinais les sourires intérieurs de ceux qui avaient dare-dare repiqué du nez dans le clavier de leurs ordinateurs

Il y a eu une troisième bonne nouvelle que je ne peux vous taire…

C’est arrivé hier soir.

Sur mon ordi s’est affiché : Guy Bedos (@GuyBedos) vous suit désormais sur Twitter !

Alors là ça a vraiment bouclé la boucle  😉

Allez encore un petit coup de Bedos :

La bourse ? Je m’en fous, j’ai choisi la vie.

Guy Bedos

Bien à vous,

Isabelle