Afrique
Au travers de ton corps,
Je trace des pistes
Où se perdent nos vies,
En d’immenses rêves
Quand tu me dis Afrique,
Afrique,
Comme un cri qui me dévore.
Alors de ma bouche
Jaillissent des sables
Rythmés comme un désert,
Dans mes cheveux
Lourds de poussière,
S’enflamment des soleils blancs
Et sous mes doigts
Résonne une peau
Tendue de coups et de caresses,
Parce qu’une nuit,
J’ai eu de tes yeux
Ce qu’aucun jour
N’avait pu me donner.
07/02/2005
Recueil « 2000 et quelques »