Alex 06 avril 1978

 

Il n’y avait plus personne à la maison aux fleurs fanées

Le soleil ne chauffait plus ta chair

L’aube ne chantait plus sur ton corps

Il était déjà tard à la maison aux fleurs fanées.

Tout à coup, tu eus froid,

Et tes yeux ne virent arriver que l’orage.

Lentement, la terre glisse contre le bois de pin,

Comble ton abîme de rêves ;

Le vent, hurlant, enlace la pierre gravée.

Quelques uns s’en retournent,

En se signant, la main tremblante.

Tu es parti trop vite, bien sûr.

Mais ta présence rayonne sur ma vie.

Il n’a y aura plus personne d’autre à la maison aux fleurs fanées

Et le soleil se ternira.

 

16/04/1978

Recueil « En ce troisième jour vint…L’EKSEPCION »

 

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