« A l’ombre du dôme »
17/12/2022 Bonjour à toutes et à tous,
A l’ombre du dôme, la phrase a été prétexte à notre délire après mon petit rectificatif… à propos justement de ce dôme.
Ce soi-disant dôme porte justement un nom à Auroville, c’est le Matrimandir, le Temple de Mère, ai-je expliqué à mes amis de passage.
Ben oui, bien sûr que je me moque, mais gentiment, à les entendre répéter à longueur de journée et de vidéo le dôme, le dôme, le dôme…
C’est comme de prononcer [sʁi] Aurobindo au lieu de [ʃʁi] Aurobindo même si ça s’écrit effectivement Sri Aurobindo !
Il n’empêche que je fais, une fois de plus, de mon mieux pour les renseigner, répondre à leurs questions et les emmener visiter Auroville, comme à chaque fois que j’ai des visites.
Effectivement, après avoir visionné leurs vidéos depuis l’arrivée en Inde, j’avais senti que le voyage aurait gagné à être un peu plus agréable.
Bien évidemment, lorsque déjà tu débarques d’un long périple, dans un pays où les distances sont aussi longues que les routes impraticables, c’est fatiguant.
Ensuite l’Inde, ça te fait vraiment sentir que tu es sur un autre continent, pire parfois, dans un autre monde…
Et puis, comme disait l’un de mes proches lors son premier séjour, ça grouille de monde !
Ajoutez à cela le bruit et les odeurs, il y a de quoi perdre tous ses repères dans un premier temps.
La boussole interne s’affole et cherche en vain trace de ce qui lui avait donné son équilibre de vie jusqu’à tout récemment.
Passé le moment de sidération, soit on s’adapte… soit on s’affole.
Bon, entre nous, mieux vaut s’adapter, parce qu’à 8000 km de la France, c’est un peu dur de faire machine arrière.
Par contre, si c’est l’option affolement qui l’emporte, tout s’enchaîne.
Baisse de moral, perte de sommeil, fatigue soudaine, irritabilité et morosité d’ambiance ont vite fait de prendre le dessus.
Mais à peine avions-nous évoqué quelques souvenirs communs, dont certains bien gratinés, de feu notre lointain village français que déjà le moral remontait en flèche !
Autre bonne nouvelle, si un jour j’ai à me reconvertir, suis bien rodée pour faire la guide…
Bien à vous,
Isabelle
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