« Ces vieux mecs »

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10/01/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Ces vieux mecs - Crédit photo izart.fr
Ces vieux mecs – Crédit photo izart.fr

Quand j’entends les complaintes de ce ramassis de septuaganaires qui m’entourent, je désespère qu’un jour Auroville renaisse de sa zone de confort dans laquelle ils l’ont plongée.

Sérieusement, il semble improbable, vu leur âge avancé, que ces vieux mecs puissent s’imaginer vivre sans séjours annuels de plusieurs mois dans leurs pays respectifs.

Pays où ils retourneront très certainement finir leurs vieux jours, comme certains le disent eux-mêmes, Auroville leur offrant moins de confort en fin de vie.

Quand ils ne séjournent pas dans leur pays, c’est sur sur la côte ouest de l’Inde, vous savez, dans ce paradis à touristes où pullule la clientèle russe, qu’ils profitent…

Nostagiques des années hippies, ils grattent un peu la guitare ou écoutent les groupes mythiques de leur jeunesse, le tout accompagné de quelques fumettes.

On se croirait au bistrot du coin, toutes nationalités confondues, quand la litanie de tous leurs maux défile.

Alors ça parle de l’inquiétante branche d’arbre qui va bientôt toucher le toit, de la difficulté à manier le sécateur, du vétérinaire qui est trop cher et du chien aux oreilles encrassées…

En écoutant les radotages de cette brochette de célibataires egocentrés, je ne peux m’empêcher de songer aux scandales qui ébranlent actuellement les restes du vieux monde patriarcal en France.

Oui, je parle bien de tous ceux du monde artistique ou showbiz qui ont facilement trouvé dans ces mêmes années, un vivier de chair tendre pour assouvir leurs vices.

Après avoir sévi durant des décennies, certains se seront lâchement suicidés comme David Hamilton, mais trop tard et sans être passés par la case justice.

Les survivants à l’âge doivent suer à grosse goutte devant les accusations qui tombent et les scandales à venir.

Ils ne risqueront pas grand chose puisque la culture du viol est toujours une institution inébranlable en France.

Mais au moins leur réputation aura été entachée de leur vivant.

Quant à leur supposé talent d’artiste, il n’en restera qu’une paire de couilles en souvenir, normal quand la petite tête prend les commandes de la grosse tête.

Oui, les têtes de nœuds paieront un jour d’avoir violé des vies d’enfants, merci Judith Gaudrèche de crier à l’enfance en danger.

Elle, 15 ans et lui 40, oui, c’est à vomir.

Jeunes filles et jeunes garçons sous emprise… Ces années-là, chantait l’autre !

Qu’on déboulonne ces immondes personnages, qu’on les précipite dans le vide du haut de leur piédestal.

Merci à celles qui ont entouré d’un mur et de barbelés la main figée dans le béton de Depardieu, avec mention spéciale Attention main baladeuse !

Honte à eux, honte à cette génération de violeurs d’enfants qui n’étaient que de minables artistes masquant l’immonde.

La peur a changé de camp.

Après la chasse aux sorcières qui était de bon ton dans un pays dominé par la terreur patriarcale, chasse aux pédocriminels qui ont brisé tant d’âmes innocentes.

Bien à vous,

Isabelle