« Doublement évité le pire »

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18/02/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Je vous disais donc, dans la précédente Petite chronique, que nous avions doublement évité le pire, avec une amie, vous allez comprendre pourquoi…

Nous étions motivées pour assister à un meeting réunissant les personnes résidant à Auroville, invitées par le comité international désireux d’aborder le conflit actuel.

Très compliqué de faire simple et court pour dépeindre la situation actuelle et les différents antagonistes, pour qui ne réside pas à Auroville !

Mais voilà, quelques jours auparavant j’avais eu cette vision cauchemardesque dûe à une intervenante dans l’amphithéâtre du Matrimandir, par vidéo interposée.

Et soudain je faisais le rapprochement entre deux personnes qui, en fait, n’en étaient qu’une seule et même… présente dans l’équipe de médiation à venir.

Immédiatement je pris la décision de ne pas me rendre en personne au meeting, jugeant préférable de suivre les débats en ligne.

L’idée fut aussitôt adoptée par mon amie qui suivit mon intuition.

Dès les premières minutes de la conférence, elle comprit de suite à qui j’avais fait allusion pour changer d’avis.

En effet, la même américaine, exubérante à souhait et toujours aussi colorée, prétextant un problème de ventilateur, fit son show en direct, avant même de se présenter.

C’est elle-même qui précisa qu’avant de se présenter il lui fallait impérativement changer de place.

Ce qui ne manqua pas de faire déménager quelques voisins et d’enlever toute solennité à l’événement avant même qu’il ne démarrât…

Croisant mon amie quelques jours plus tard, nous nous félicitâmes d’avoir pu assister aux échanges, au chaud, confortablement installées chacune chez soi, et sans affronter la nuit au retour.

De plus, nous avions pu suivre de façon très nette, visuellement et auditivement les débats, centrés et filmés sur chaque personne intervenant.

Contrairement à tant de fois où nous étions gênées par la tête du voisin ou un angle mort dans la salle.

Quand ce n’était pas l’inconfort lié aux chaises, aux moustiques ou au manque de places assises, bref, beaucoup de désagrément en présentiel !

Ce fut donc une première concluante pour nous deux, même si, finalement l’intervention de ce comité, n’apporta rien au débat.

Ce sentiment se confirma quand, toujours la dame du début, se levant d’un coup, prit congé de l’assemblée avant même la fin des débats, décrétant qu’on l’attendait ailleurs.

Nul besoin de bien chercher qui elle était si impatiente de retrouver, la même pensée traversa sans aucun doute toute l’assemblée à ce moment-là…

Bien à vous,

Isabelle