« Joyeux anniversaire Judith »

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24/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Joyeux anniversaire Judith – Crédit photo izart.fr

Joyeux anniversaire Judith et merci pour tout, y compris pour le mail que tu m’as gentiment envoyé à cette occasion.

Hier donc, j’ai reçu un message de Judith Godrèche suite à une précédente correspondance qu’elle m’avait demandée de garder secrète.

En effet, j’étais invitée comme d’autres à participer à une performance artistique filmée, un happening comme on dit, organisé par elle en l’honneur de toutes les victimes.

Je serai volontiers venue vous rejoindre et même livrer mon identité, puisque le Google Form nous demandait de préciser notre accord ou pas, en vue de l’événement.

Mais bon, Paris c’est un peu loin de chez moi, actuellement.

Sache bien que cela ne m’a pas empêchée de me joindre joyeusement à vous, j’imagine l’énergie qui est née de cette expérience !

Alors encore merci et bravo, moi aussi je te crois, tu n’y es pour rien, le coupable c’est lui, il n’avait pas le droit…

Force à cette cinquante deuxième année, alors que tu viens juste de lâcher une bombe dans la sphère nauséabonde du cinéma, alias du patriarcat, français.

Non ça ne se limite pas qu’à la France, mais inutile de le décliner en #NotAllMen qui trahit la lâcheté de tout ceux qui le brandissent.

Merci et bravo de te servir de ta notoriété pour, à tout tour, dénoncer l’horreur vécue par toute personne mineure a lorsqu’un adulte majeur l’a agressée sexuellement.

Oui, parce que neuf fois sur dix le prédateur sexuel est un homme, ce sont les statistiques qui le prouvent, rien à rajouter à ce sujet non plus.

Alors, une fois de plus, bravo et merci, l’intelligence collective est en marche pour lutter contre ce fléau, des armées de petites filles punk que plus rien ne peut arrêter.

Sinon, moi non plus je ne saluerai pas la mémoire d’un pédocriminel qui ne s’en est pas caché, mort deux jours plus tôt, Frédéric Mitterrand.

De lui donc, rien à retenir, même pas son œuvre puisqu’elle est indissociable du sale type qu’il a été de son vivant.

Dommage que le décès de Sylvain Augier soit passé sous silence, cet homme que j’aimais passionnément retrouver à la radio et accessoirement à la télé, contrairement à l’autre.

Il y aurait eu tellement plus à raconter au sujet de cet homme modeste, de sa gentillesse, de son esprit coopératif et de sa bienveillance à l’égard des gens.

Bref, lui, on aurait aimé le garder encore plus longtemps parmi nous, et c’est avec nostalgie que je me suis souvenue de toutes ces heures d’écoute et de voyages en sa compagnie.

Bien à vous,

Isabelle