« La faim au ventre vs le gaspillage alimentaire »

18/10/2018 Bonjour à toutes et à tous,
La faim au ventre vs le gaspillage alimentaire - Crédit photo izart.fr

La faim au ventre vs le gaspillage alimentaire – Crédit photo izart.fr

En ces lendemains de Journée Nationale de Lutte contre le Gaspillage Alimentaire, je ne vais pas rabâcher pour la nième fois ce qui a nourri notre enfance.

Notre éducation nous apprenait à ne pas gaspiller le contenu de notre assiette, point barre.

Sous peine de voir resurgir au détour d’une affiche en noir et blanc, le portrait de petits Biafrais affamés.

C’était il y a 50 ans, et qu’est-ce qui a changé depuis ?

Aux famines du Biafra dans les années 70 ont succédé celles du Sahel jusqu’en 1975, puis celles de la Somalie dans les années 90 puis 2000…

Les années 80 verront éclater celles de l’Ethiopie et celles du Soudan à la fin du XXème.

Toujours celles et ceux qui crèvent de faim d’un côté et celles et ceux qui se gavent d’un autre.

La faim au ventre vs le gaspillage alimentaire ça devient de la vieille histoire qui malheureusement n’en a pas fini de vieillir.

Après notre génération, celle de nos enfants a aussi été sensibilisée à ces drames.

Et malgré tout l’histoire se répète.

Mais si malgré tout une prise de conscience était en train de s’opérer ?

Ah ben bien sûr, ça ne va pas arriver à la vitesse d’un TGV, faut pas rêver.

Cependant tous les indicateurs sont formels, on arrive au bout du bout du capitalisme.

De sa propension à épuiser, gaspiller, profiter, consommer ici et partout ailleurs.

Parce que partout où une source de profits se profilait, celle-ci a été exploitée.

On mesure maintenant l’ampleur du désastre écologique.

Terres dévastées, paysans dépossédés, cultures intensives, populations déplacées, crues de fleuves, tsunamis, disparitions d’espèces animales et végétales…

Avant qu’il ne soit trop tard, heureusement beaucoup ont commencé à explorer d’autres possibles.

Pour trouver des plans B à défaut d’une planète B…

A se poser les justes questions aussi.

Et si, par exemple, mon mode de vie, mes habitudes alimentaires avaient un impact sur la vie des autres ?

Oui, les autres, celles-là et ceux-là même, qui à l’autre bout de la planète nous sont maintenant si proches depuis que le numérique est entré dans nos vies…

Bien à vous,

Isabelle