« Le pays d’où l’on ne repart jamais »

07/09/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Toute jeune, j’ai lu et adoré un livre intitulé Le pays où l’on n’arrive jamais.

Ce matin-là, précisément au 168è jour de lockdown à Auroville, j’ai eu comme l’impression d’habiter Le pays d’où l’on ne repart jamais

Étrange sensation que de se sentir dépouillée de toute initiative quant à la suite des événements.

Mes autorisations de séjour vont-elles se renouveler ainsi encore longtemps ?

Retournerai-je en France cet automne, cet hiver ?

Les vols réguliers reprendront-ils avant l’année prochaine ?

Seule certitude, nul ne sait.

Une évidence, va falloir se passer de certitude !

Je cerne à présent très précisément le mental lorsqu’il tire le signal d’alarme et voudrait être seul maître à bord, créant ainsi la panique.

Alors, commence à s’installer sournoisement le mal de crâne.

Maintenant, j’ai appris grâce aux indications de Mère, à m’adresser directement à mes cellules sans passer par le mental.

Ses illusions passent… et trépassent juste après.

Je vais bien, tout va bien, merci Monsieur Coué !

Et je mets de l’amour, de la joie, de la musique là où voudraient s’installer la peur, de l’angoisse, du stress, comme dans un vieux réflexe de survie.

Déprogrammation du mental en cours, désolé c’est le challenge que j’ai accepté pour accéder à un autre niveau de conscience.

On verra, mais pour l’instant je ne m’en porte pas si mal.

Plutôt très bien même !

Mes proches restent garants de ma bonne santé mentale, mais parfois ils se moquent de ma totale déconnexion.

Comme lorsque j’ai souhaité à A. un joyeux et premier anniversaire un jour trop tôt, bravo la boulette…

On mettra ça sous le coup de l’émotion, n’est-ce pas ?

Bien à vous,

Isabelle