« L’irrésistible appel du biryani »

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19/07/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Je l’avoue, c’est l’irrésistible appel du biryani émanent d’une immense marmite grise qui m’a attrapée au vol.

Après être allée chercher une feuille de bananier, manifestation zéro waste on avait dit, je me suis servie deux cuillères de riz avec les traditionnels oignons marinés.

Sous le canopy, tandis que des amies dégustaient leur part de gâteau au chocolat dégotée par mes soins, j’ai savouré moi, un biryani sur sa feuille de bananier.

Ça m’avait pris d’un coup, en voyant plein de tamils venir se servir et se resservir, même après avoir ingurgité auparavant quantité d’autres victuailles.

Ça y est, moi aussi j’ai choppé le virus du biryani, me voilà donc complètement indienne, parce que je ne peux pas résister à son appel !

Végétarien ou au poulet, qu’importe, pourvu qu’il soit bon, c’est pas compliqué.

D’authentiques épices font que le parfum du biryani est reconnaissable parmi cent mille autres.

Adieu la note sucrée pour finir le repas, les canopys dédiés aux desserts étaient inaccessibles car noirs de monde.

Faut dire que la pluie avait précipité soudainement au moins 700 personnes aux abris.

Imaginez-les s’agglutinant subitement sous tout ce qui faisait office de points de ravitaillement !

Le problème fut d’essayer d’atteindre les buffets étalés sur les tables alors que personne ne libérait l’espace, et pour cause.

Puis ce fut la coupure d’électricité qui vint s’inviter à la fête.

Je crois que ce soir-là j’ai fait comme tout le monde, piochant un peu deci delà sans trop savoir vraiment si c’était sucré ou salé ou chaud ou froid…

Et puis, complétant le tout avec deux petites bananes, j’étais sûre d’avoir mangé équilibré !

L’important était que l’esprit soit à la fête et à l’unité entre toutes et tous.

Même si l’immense spirale humaine n’a pas fini sa course, stoppée dans son élan par la forte pluie.

Même si notre enthousiaste binôme débordé par la foule et par la même pluie, n’a pas pu vraiment coordonner la gestion des déchets comme il l’avait proposé…

Bien à vous,

Isabelle

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