« Mes premières cerises étaient aigres »

22/06/2018 Bonjour à toutes et à tous,

15 ans que je savourais les fruits de mon généreux cerisier à cette même époque !

Mais cette année, plus de maison, ni même de jardin… et encore moins de cerisier.

Dieu sait que j’en ai ramassé des kilos de cerises pour en faire des bocaux.

Et tout autant offert.

Ces dernières années, pour varier les plaisirs, j’avais offert aux gens… le plaisir de venir les cueillir eux-même 🙂

Et ce sont les oiseaux du ciel qui se sont bien régalés, car curieusement, je n’ai vu venir personne.

Sauf que là, je voyais le printemps finir et toujours pas goûté à une seule cerise 🙁

Je ne croyais même pas que cela put m’arriver un jour !

Quand elle m’a dit que cette année elles n’étaient pas bonnes mais que je pouvais quand même aller voir, devinez…

J’ai plutôt couru à la rencontre du vieux cerisier chargé de cerises, tel que je l’admirais de loin.

Et lorsque j’ai eu fini de batailler entre les guêpes et les mouches, quel bonheur de déguster mes premières cerises !

Certes, mes premières cerises étaient aigres et même presque toutes gagnées par le ver

Mais qu’importe, je retrouvais trace quelque part dans ma mémoire de ce premier fruit jadis savouré au jardin.

Avec le petit noyau rond qu’on fait tourner en bouche, délicatement lové au milieu d’une chair même tiède et molle.

Et si je n’ai trouvé qu’à peu près cinq cerises de mangeables, elles figureront au palmarès des bonheurs de mon année 2018 !

Maintenant je vais aller à la cueillette du tilleul et des noix, c’est de saison aussi, et en abondance ici.

Les noix, c’est pour le vin de noix, bien évidemment.

Je reprends sa fabrication, bonne nouvelle, après deux ans d’interruption pour cause de transhumance, et ça aussi c’est une bonne nouvelle 😉

Bien à vous,

Isabelle