« Moi j’m’en balance »

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06/02/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Moi j’m’en balance… voilà ce qui m’a traversé l’esprit après avoir testé pour la première fois la balancelle installée sur la terrasse.

En mode allongée sur le dos, les yeux fermés, c’est pas mal le balancement.

Ça m’a rappelé la nuit en couchette, dans le ferry pour rejoindre la Corse !

Oups, mais ça ne nous rajeunit pas tout ça, dix ans passé…

Elles étaient brèves ces Petites chroniques à l’époque, mais c’était de l’extrait, du condensé et on n’avait pas toute la technologie de maintenant, damned.

Entre parenthèses, je suis très contente d’arriver enfin en 2023, il y a un évènement important qui m’attend en cette fin d’année, wait.

Donc, me balançant en scrutant un bout de ciel bleu qui se détachait de la toiture, je me suis sentie soudain emplie de bonheur.

Ben oui, rien que ça.

C’est cadeau.

Et même que ça ne m’est pas arrivé depuis longtemps ce précieux ressenti !

Voilà, ça vous tombe dessus comme ça, plash… une émotion qui vous remplit le corps, qui vous parcourt la peau…

Merci.

Merci pour ces petits moments de bonheur pas programmés, pas calibrés, pas ordonnés.

Tout ce qui échappe à la raison, au mental, aux prévisions.

Le ciel bleu, les briques rouges, un doux balancement, je m’abandonne sans témoin, dans le souffle de l’air et le chant des oiseaux.

J’ai dormi quelques instants et me suis réveillée tout à fait satisfaite de ce changement de rythme et de décor.

Dorénavant, je vais aller me caler sur la terrasse pour m’accorder dix minutes de relâchement total avant de m’enfermer à nouveau.

Je dis ça, mais en fait, un autre de mes bonheurs, ici, c’est de passer la plus grande partie de mon temps dehors et au soleil.

C’est pas boulot, métro, dodo ; je vous plains en France encore plus que d’habitude, ici c’est boulot, vélo, brio.

Je carbure au soleil, c’est ma dopamine naturelle quotidienne.

Ben oui, je me faisais la réflexion ce matin, en enfilant ma veste et mes Birkenstock avant de partir.

Depuis des années, je n’attache plus de lacets, je n’ai plus froid aux pieds, je ne porte plus de chaussettes, plus de pulls ni de manteaux.

C’est tellement plus simple de vivre au soleil, et je m’identifie parfaitement aux premières populations qui organisaient leur vie autour de l’astre et de l’eau.

Peut-être même que ce sentiment a jailli de mes cellules, abandonnées à elles-mêmes dans ce moment de plénitude, de sérénité très archaïque, finalement.

Bon ben merci la vie !

Bien à vous,

Isabelle

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