« Moi, ma robe et son noeud »

21/12/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Moi, ma robe et son noeud - Crédit photo izart.fr

Moi, ma robe et son noeud – Crédit photo izart.fr

Moi, ma robe et son noeud, ça aurait pu faire le titre d’un polar.

Bon, sauf que là, j’étais seule.

Et enfermée dans les toilettes d’un bar-concert, l’Atmo en l’occurrence.

La soirée entre amis s’annonce bien donc, et le choix d’une petite robe se dessine vue la température clémente à l’extérieur.

Mais déjà, premières contraintes à la maison parce que les envahisseurs ont fait irruption une fois de plus, quasiment tous à la fois, et sans  prévenir bien sûr…

Et qu’une fois leur museau plongé dans les casseroles – ah ! la bonne odeur sous le couvercle – ils vont se le laver, ça fonctionne toujours comme ça ici !

Donc les douches se suivent mais ne se ressemblent pas, parce que tout le monde sort ce soir, mais ni au même endroit, ni à la même heure.

J’attends donc que l’un en sorte et me fasse mon brush-même-en-dehors-de-son-temps-de-travail, tandis que l’autre m’enjambe quasiment pour entrer dans la baignoire.

Et comme la salle de bain est PETITE, j’attends assise sur les WC – signe annonciateur de la soirée peut-être – que le sèche-cheveux entre en action.

J’affronte ensuite le bruit des enceintes qui vibrent dans toute la maison, on n’a pas vraiment les mêmes goûts musicaux merci de ne pas en tenir compte, et les rires et divers cris de la fratrie qui font que personne ne m’entend 🙁

J’en ai deux là qui ne sont pas jumeaux pour rien : toutes les fois qu’ils se retrouvent, ils font comme les jeunes chiots, et se mettent des peignées de joie.

Mais ce coup-là, je les ai filmés à leur insu et promis de mettre la vidéo en ligne, ça les a bien stressés…

Ils quittent enfin tous la maison, des amies me rejoignent et nous en prenons d’autres en route, covoiturage de mise, puis direction le spectacle 🙂

Une fois arrivés, la salle de l’Atmo est blindée, mais heureusement, nous avons réservé notre table.

Faire un petit passage aux toilettes s’impose avant le début de la soirée, pour ne plus déranger personne, collés que nous sommes les unes et les uns aux autres…

Monter deux marches et m’engouffrer à mon tour dans les toilettes, ça paraît chose simple.

Sauf que j’ai commencé par rentrer avec les fils du rideau sur la tête, celui qui ferme le haut des escaliers.

Bref, avant de ressortir, je remets ma robe en place, devant, derrière… hop un coup d’œil dans le miroir.

Ah oui, c’est d’un compliqué l’hiver, avec toutes ces épaisseurs, et pour se bouger, en plus dans un local si réduit…

Et là, panique dans un huis clos, entre moi, ma robe et son nœud  !

Je devine que le nœud de ma robe, noué dans le dos, à la base, s’est coincé dans mes cotillons à travers les épaisseurs et donne à tout l’arrière du tissu un genre, façon culotte bouffante 🙁

Imaginez la scène, le lieu, et toute la patience qu’il me faut pour chercher ce maudit ruban, bien décidé à me pourrir la vie, 5 mn avant le début du spectacle…

Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car en gesticulant dans le réduit, je mets un coup de coude sur l’interrupteur et me voilà soudain plongée dans le noir !

Je ne connais pas tous les détails des lieux pour que la lumière soit du premier coup…

Désolée pour celles et ceux qui attendaient derrière la porte.

Vite, j’ai regagné ma place, après avoir fait lever tout le monde, bien évidemment.

Puis partagé un immense fou rire avec mes amies qui s’étonnaient d’une si longue absence.

Démarre alors le magnifique Da Sola ! de Gigi…

Bien à vous,

Isabelle