« Mon bestiaire hanté »

13/03/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Mon bestiaire hanté - Crédit photo izart.fr

Mon bestiaire hanté – Crédit photo izart.fr

Ça ne vous arrive jamais à vous, de rentrer fatiguée d’une soirée  bien remplie – beau monde, belles rencontres et oeuvres d’art – genre un  vernissage où vous vous êtes jetée (?) sur les radis et les concombres du buffet ?

Ben oui y’avait que ça sans gluten – en espérant qu’il y aurait quelque chose que vous puissiez grignoter au dessert ?

Tout faux, parce qu’en fait tout le monde a été privé de dessert.

Ben oui y’en avait PAS…

Donc j’ai dit au revoir aux ami(e)s, sans retourner à l’expo.

On avait pourtant convenu de ne faire qu’une pause avant le dessert, reprendre le tram puis le métro puis ma voiture en sens inverse jusqu’à la maison.

Et là, je me suis ruée sur le placard.

Pour ouvrir…tintinnnnn…Instant divin… une boîte de sardines !

Ah! J’adooooooore les sardines, si si.

A l’huile d’olive avec un filet de citron 😉

Mais des vraies bretonnes, pas comme l’autre jour quand j’ai retourné une boîte, avec un vrai nom breton, qui venait du Maroc

Donc, une boîte de sardines, une galette de maïs et un bout de Fourme de Montbrison plus tard – c’est pas équilibré, je sais, mais je les ai mangés avant les légumes, au vernissage – j’étais enfin d’attaque pour vous raconter de quelle vernissage il s’agissait.

Et puis comme j’ai eu la chance d’avoir le temps de lire tout le livret relatif à l’exposition, en attendant le métro, puis dans le métro, je maîtrise mon sujet.

Allez ! Couché  sur le papier… A la ligne… Je sais tout !

Même qu’à un moment la dame, dans le livret à l’intérieur du livret, a écrit « Et pour ceux qui sont parvenus jusqu’à ces lignes… ».

Elle s’appelle Claire Truche, en fait, elle est Directrice de la Nième Compagnie, Auteur et Metteur en scène du Conte du milieu de nulle part.

Tiens, je savais pas qu’il n’y avait que des hommes dans cette catégorie professionnelle.

Et bien moi j’ai absolument tout lu Madame, jusqu’à votre anecdote et au-delà.

Mais en fait, je ne fais pas exprès, un jour, j’ai appris à lire, un peu plus tôt que les autres d’ailleurs, et depuis, j’ai jamais pu m’arrêter…

Oui, quand je commence à lire un truc un peu compliqué, genre explications glauques où le narrateur en rajoute comme pour se convaincre lui-même en fait, je me dis toujours que c’est pas possible qu’il continue comme ça jusqu’à la fin (du livre)…

Il y a forcément un moment où il pète un câble et ça dégénère 🙂

J’ai eu mon petit sourire Madame Truche, D É M A S Q U É E, moi j’ai lu jusqu’au bout !

Mais bon voilà, et les sardines dans tout ça, vous allez me dire ???

Buffet surprise

Buffet surprise

Premièrement, il y a avait du Deschiens parmi tout ce beau monde.

Nous faisions plutôt dans le Deschats. Ça, c’est une histoire entre ami(e)s, je vous expliquerai entre quatre yeux (de chat).

Alors pourquoi pas Dessardines ?

Deuxièmement, j’ai lu aussi tout ce que Monsieur Laurent Mulot a raconté à propos de sa performance « Les fantômes de la liberté ».

Et ce qui m’a le plus frappé, dans tout ce qui est déjà frappant, c’est qu’il a mêlé symboliquement toutes les eaux recueillies de toutes les mers et tous les océans traversés pour réaliser son oeuvre.

Et j’ai trouvé l’action géniale.

Point.

Mers, océans, sardines…on y arrive…

Troisièmement, ce monsieur, derrière tout un tas de considérations très métaphysiques, quantiques, cosmiques, numériques, artistiques…enfin tout un tas de trucs en IQUE qui me dépassent, il ne se prend pas (vraiment) au sérieux.

Ou plutôt, planqué derrière ces sujets très sérieux et très hype, je crois qu’il s’amuse comme un gosse à se raconter des histoires de fantômes.

Et, fait extraordinaire, j’aperçois même celui d’Albert Jacquard qui fait un pied de nez dans le dos de ses confrères…

D É M A S Q U É Monsieur Mulot* !

Bien à vous,

Isabelle

  • Oui, oui,  je sais… j’aurai pu rajouter Monsieur Mulot au bestiaire plus haut, et on aurait tous rigolé 🙂