« Mon dernier œuf »

31/07/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Mon dernier œuf - Crédit photo izart.fr

Mon dernier œuf – Crédit photo izart.fr

Mon dernier œuf à la coque, c’était hier.

Sniff… hier encore, je dégustais les bons oeufs bio de mes poules.

Envolées mes filles, vers l’infini et au-delà !

Merci E. de me rappeler cette mémorable phrase de Buzz l’éclair.

J’en connais un qui décollait avec cette phrase à la bouche tous les jours pour se rendre à l’école 😉

Larguez les amarres…

Tu parles, à trois heures du mat je passais encore en revue tous les événements survenus depuis Janvier.

Entre les bêtes et les humains, palmarès de largage d’amarres en tout genre, à mi-parcours d’année 2016…

Hier, à la fin du repas, A.M. a trouvé le mot de la situation.

Du renouveau après ce dont on se sépare.

Et apparemment les astres seraient du même avis, alors…

Alors, je me raccroche toujours au principe de la montgolfière.

Plus on lâche du lest, plus elle s’élève 🙂

Bon, ensuite je me suis attaquée à nettoyer l’espace libéré par le poulailler de ces dames.

La nature a horreur du vide.

Moi aussi, pour le coup, j’ai griffé le sol, dégagé les dalles, ramené de la terre.

Et regroupé tous mes godets en pépinière dans cet espace de rêve 🙂

Comme ça, mes boutures auront un espace dédié cet automne, en attendant la suite.

Bon, je m’attends encore à être accueillie par le chant de mes cocottes en rentrant la voiture.

Mais d’un autre côté, je suis libérée de la contrainte du nettoyage et du nourrissage tous les jours…

Par contre, je suis bien désolée pour le petit garçon qui m’a regardé bizarrement derrière le grillage.

J’ai eu beau lui expliquer doucement que les poules étaient parties dans une autre maison avec plein enfants.

Il continuait à me regarder fixement de ses grands yeux interrogateurs.

Aïe aïe, je sens que ça va être le drame à la rentrée…

Les cocottes, c’était le spectacle incontournable pour les enfants.

Ceux du quartier, comme ceux des nounous.

Des bêtes à leur taille, qui accourent à leur venue, et sans les effrayer.

Et à qui il est même permis d’apporter du pain ou de la salade à picorer.

Mieux qu’un cirque, mieux qu’un zoo, passage devant la ferme quatre fois par jours sur le chemin de l’école, quelle aventure !

Bien à vous,

Isabelle

Ps : Et si la canicule s’annonce S., jette donc un coup d’oeil par ici 😉