« Non à l’exploitation des mères »

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20/11/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Non à l'exploitation des mères - Crédit photo izart.fr
Non à l’exploitation des mères – Crédit photo izart.fr

Non à l’exploitation des mères ! j’ai poussé mon cri ce jour-là, après qui m’eût fait part du dernier changement.

Moi, j’avais bossé la veille jusqu’à minuit et demi à concevoir une housse de vélo, puis la faufiler pour la porter à piquer chez le tailleur dès le lendemain matin.

Évidemment qu’il en avait déjà acheté une, de housse de transport, mais elle était restée en France

Et là, surprise, quatre jours avant, j’ai donc appris qu’il partait pour un nouveau trip, et compris, par déduction, qu’il fallait la coudre en urgence.

J’ai donc fait dans l’art de l’upcycling une fois de plus, en transformant un longhi et l’équipant de trois sangles pour le transport, ainsi que de velcro pour la fermeture.

Il me fallait concevoir un prototype qui empiéterait le moins possible sur mon sommeil et sur mon temps, et ça, ça demandait de la réflexion et des calculs.

J’avoue que j’ai ensuite passé énormément de temps à faufiler ces satanées sangles sur un tissu heureusement imprimé de carreaux.

Pas facile de coudre droit dans la nuit noire en suivant les lignes quand on est seulement éclairée par un phare de vélo…

Ainsi, dans des conditions idéales, je travaillais près de trois heures assise par terre, vu les dimensions de la pièce de tissu et l’ampleur du travail.

Imaginez combien j’étais ravie de travailler à la lueur d’un phare dont la batterie, de plus, menaçait de se vider à tout moment.

A ma demande, il a daigné faire la causette un moment, allongé sur don lit, histoire de me tenir compagnie.

Puis au bout d’un moment, il lui fallait dormir pour être en forme le lendemain matin, dixit l’intéressé, car un court trip à vélo l’attendait.

Mais le lendemain, j’ai franchement trouvé qu’il avait quelque peu abusé de mon temps, de mon sommeil de ma gentillesse, quand il m’a annoncé un changement de programme.

Entre temps, j’avais foncé chez le tailleur avec comme impératif que ce soit prêt pour un jour précis, ce qui n’est absolument pas dans mes habitudes.

J’apprenais soudain qu’il lui était impossible de décaler sa réservation, car aucun train ne circulait le lendemain.

Et dire que j’avais fait tout ça pour que le vélo soit prêt à embarquer dans sa housse le jour du départ

Bien à vous,

Isabelle