« S’atrosphyxier fait mal »

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10/04/2024 Bonjour à toutes et à tous,

S'atrosphyxier fait mal - Crédit photo izart.fr
S’atrosphyxier fait mal – Crédit photo izart.fr

S’atrosphyxier fait mal, dans le sens où si se mêlent s’atrophier et s’asphyxier, cela ne laisse pas présager d’une fin heureuse…

Pas étonnant que son cerveau s’embrouille du reste, puisqu’il était en train de me raconter une énième horreur qui lui était arrivée au Japon, cette fois.

Une des spécialités du Japon, donc, ce sont les bains, que ce soient ceux de sources d’eau chaude ou ceux d’établissements publics, ils font partie du rituel.

Ayant vérifié que l’établissement accueillait les tatoués, grosse déconvenue à la porte de certains bains, il testa alors ce que nous appelons en France, la douche écossaise.

Bassin très chaud, puis bassin très froid, bassin très chaud, puis bassin très froid, bassin très chaud, puis bassin très froid, jusqu’au moment où…

Jusqu’au moment où, à force de vouloir faire toujours mieux, c’est à dire prolonger les bains, son corps ne lui a plus répondu.

C’est là qu’il réalisa, impuissant et tout pompier qu’il est, le corps complètement tétanisé et ne répondant plus de rien, qu’il faisait une hydrocution.

Il ne saura jamais combien de temps il est resté ainsi, prostré, la vue voilée et la respiration accélérée avant d’enfin, reprendre lentement connaissance.

Moi j’ai encore eu plus de sueurs froides que d’habitude en écoutant son récit, pire que la traque de la bête de nuit en Amérique latine ou l’éruption du volcan en Sicile…

Perdu entre asphyxie et atrophie, il ignorait à ce moment-là qu’il risquait des complications potentiellement mortelles, telles qu’un arrêt cardiaque ou des problèmes respiratoires graves.

Par chance, une fois de plus, le sort en a décidé autrement en le renvoyant en France, après moultes péripéties qu’il raconte toujours en rigolant, mais ça c’était après.

Bien à vous,

Isabelle