« Si chaud au cœur »

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12/06/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Merci pour tous vos messages de sympathie, ils m’ont fait si chaud au cœur.

Mon moral et ma joie de vivre que presque jamais rien n’atteint en ont pris un coup pendant cet épisode migraineux.

J’en ai fini avec cela, sur la bonne voie, et sur pied !

Même si parfois je dois encore m’absenter de toute urgence entre deux conversations, vous aurez compris…

Bref, la maladie nous apprend la patience une fois de plus.

Tout comme les circonstances, car ici la situation perdure.

Nous sommes toujours en confinement, 81 ème jour plus exactement…

Une de mes connaissances annonçait qu’en début de semaine prochaine elle prendrait un avion pour la France.

Outre le prix exorbitant pour rouler 10:00 jusqu’à Bengalore puis faire 7:00 de vol, cher lui aussi, une autre inconnue demeure.

Quand donc les vols internationaux pour le retour vont-ils reprendre ?

Quand on sait que 90% des pays ont bloqué leurs frontières aériennes

Et dire qu’elle comptait revenir en Septembre… tout le monde lui a enlevé ses illusions.

Novembre… Décembre 2020… Janvier 2021 ?

Mais que vais-je faire en France tout ce temps-là, se lamenta t-elle alors…

C’est bien la question que nous nous posons toutes et tous ici à Auroville.

Rentrer en France, oui, mais pour rester bloqué·e·s pendant combien de temps avant de revenir en Inde ?

Pour la majorité des Aurovillien·ne·s c’est clair, point de retour en France cette année.

Pour les autres, par exemple les Volunteers comme moi, nous allons essayer de faire durer le plus possible notre séjour.

C’est à dire toujours repousser un peu plus notre départ, tant que c’est possible.

Aussi longtemps que les demandes d’extension de séjour nous seront renouvelées.

Certes, cela n’est pas sans apporter d’autres inconnues et imprévus.

Mais, comme toujours dit J., si tu n’aimes pas les imprévus, alors il ne faut pas voyager !

La situation s’étant assouplie en Malaisie, son retour en France est prévu début Juillet.

Bon, ben moi de mon côté, je me réfugie un peu derrière ma petite phrase.

Je ferai comme Mère voudra, puisqu’après tout c’est elle qui m’a amenée jusqu’ici ?

Bien à vous,

Isabelle