« Simple comme dégrafer un bouton »

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01/06/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Parfois la vie est simple comme dégrafer un bouton !

Je me suis fait la réflexion à moi-même, tout en accomplissant ce geste élémentaire.

Ah ben oui, depuis le temps que je batallais à enfiler cette tunique au col trop étroit.

Et vas-y que la boucle d’oreille droite s’accroche au tissu, et vas-y que ça passe pas avec les lunettes, et vas-y que le nez est coincé…

Je crois que toutes les fois je maugréais en l’enfilant sans vraiment y chercher une solution.

Ah, J’avoue que parfois nos automatismes frisent le ridicule.

Soudain, une idée de génie s’est pointée d’elle-même dans mes pensées et m’a bien surprise, comment n’y avais-je pas songé plus tôt ?

Degrafer un bouton supplémentaire… bon sang mais c’est bien sûr !

Aussitôt dit, aussitôt fait !

Ben voilà, il n’en fallait pas plus pour que je respire mieux et que j’améliore mon confort, c’en était presque ridicule.

Il y a plein de choses comme ça dans la vie qui nous empoisonnent l’existence.

Mais ne sommes-nous pas souvent les geôliers, femmes et hommes, de nos propres prisons, de nos propres limites, de nos propres contraintes ?

Un tout petit bouton de rien du tout qui la ramène toutes les fois, c’est dingue l’espace d’inconfort qu’on lui accorde.

Par négligence, manque de motivation, insidieusement, on se prive d’être en pleine possession de ce que la vie a parfois de plus infime à offrir.

Allez, on se ménage, on s’aménage une petite respiration de satisfaction et on passe à autre chose, next !

D’ailleurs la liste est longue de ce genre de petit détail qui peut contrarier la bonne humeur.

Au hasard, un trou dans un vêtement, un bouton décousu, un élastique détendu, un robinet qui fuit, une ampoule trop faible, une porte qui grince… ça vous parle ?

Bien à vous,

Isabelle

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