« Une violence si ancienne »

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31/01/2020 Bonjour à toutes et à tous,

J’aurais pu certes prendre RV auprès d’un English doctor, comme me le conseillait pudiquement mon médecin ayurvédique, pour ne pas dire allopathe.

Nous avions convenu d’un protocole de 3 jours pour les soins ayurvédiques et j’ai joué un peu les prolongations.

Le corps met plus longtemps à pratiquer l’auto-guérison que deux comprimés avalés avec un verre d’eau, et certes mon allergie se serait tue immédiatement !

Mais comme je sentais si près de la guérison, j’ai alors fait confiance à mon corps, une fois de plus, envers et contre tout.

Faut dire que mon introspection suite à cette crise allergique avait porté ses fruits et ramenée à une violence si ancienne.

Mais me référant une fois de plus aux travaux du Dr Hamer et au décodage biologique, j’étais ainsi remontée jusqu’à l’élément déclencheur de mon allergie.

Ce jour-là, j’avais donc acheté une superbe et ô combien confortable paire de sandales, quel cadeau pour mes pieds et mon dos !

Mais hélas, le jour-même je présentais de nombreuses ampoules dont surtout une très grosse sur le dessus du pied.

Cela me rappela la sinistre origine de cette cicatrice, suite à l’opération dans mon enfance d’une déformation osseuse.

Doublée de l’ablation d’un kyste douloureux sur le poignet gauche, un petit copain pas très doux ? avait même questionné ironiquement le docteur…

Le lendemain de cette double opération, fallait optimiser, un kiné était entré dans ma chambre.

Tout en causant, il m’a faite asseoir tant bien que mal sur le bord de mon lit, empêtrée que j’étais avec le drain.

Et il m’a alors brusquement poussée dans le dos pour me faire poser pied à terre !

J’ai cru que j’allais tomber sur le carrelage… la douleur m’arracha même un cri.

Les dates entre l’élément déclenchant, l’apparition des boutons, et la résolution du conflit concordaient toutes entre elles.

Partant de la cicatrice du pied droit et finissant à celle du poignet gauche, elle avait traversé tout le corps, extraordinaire nature.

Mais le corps ne ment jamais, il m’appartient de suspecter d’autres violences pour lui être honnête.

Toujours est-il qu’à force de massages d’huile de neem, d’aloé vera frais et autres enrobements au miel, mes avant-bras, poignet et main gauche ont retrouvé leur taille normale 😉

Je n’oublie pas de mentionner le yoga quotidien, la méditation, les exercices de motricité et le jeûne qui m’ont aussi aidée à venir à bout des démangeaisons.

Des réveils en pleine nuit où j’étais obligée de me doucher plusieurs fois à l’eau froide, jusqu’à la dernière séance de grattage, quelles épreuves traversées…

Mais le mot de la fin et la fin de mes maux, je les dois à un monsieur que je respecte tant, Jacques Salomé.

En effet, ce jour-là, clouée au lit de force par une migraine naissante et une grande fatigue, j’ai pianoté sur You Tube au hasard.

Tomber immédiatement sur une conférence de Jacques Salomé, fallait le faire, message reçu !

Alors, symboliquement, j’ai enterré la branche épineuse que j’avais observée le matin-même dans ma cour.

A jamais délivrée de la violence et qu’elle soit rendue à son auteur.

Bien à vous,

Isabelle