« Amigurumi pour la vie »

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06/05/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Je m’étais dit, tiens pour finir mes pelotes de coton de toutes les couleurs, je vais crocheter des petits animaux !

Ce sera un petit cadeau de plus pour mon choupinou qui va être déjà bien grand quand je rentrerai en France ?

S’il n’avait qu’un mois à mon départ, c’est bien 8 ou 9 de plus qu’il aura à mon retour d’Inde…

Alors j’ai commencé à inventer une forme, avec des yeux bien globuleux et une paire de pattes en bas pour la stabiliser.

En vert, par exemple, ça conviendrait tout à fait pour faire une petite grenouille sympa ?

Contente de ma réalisation, bourrée avec de la mousse de récup, j’ai réfléchi à d’autres modèles avec les couleurs qui me restaient.

Et c’est en surfant sur le net que j’ai découvert cette passion toute… japonaise !

Là-bas, on est amigurumi pour la vie, c’est-à-dire que créer des petits animaux au crochet est un art très populaire.

On le réalise de préférence avec un numéro de crochet inférieur à celui indiqué sur le patron.

Cela permet d’obtenir un travail encore plus serré et duquel la mousse de rembourrage ne risque pas de s’échapper.

Moi, j’ai fait avec les moyens du bord mon crochet le plus fin étant d’un numéro 4 !

Je crochète donc toujours comme quand j’ai commencé tous mes ouvrages, avec un double fil.

Voilà comment pendant ce temps-là je m’occupe, en attendant que le déconfinement arrive dans les deux pays.

Je viens de dépasser le jour où j’aurai dû effectivement rendre les clés de ma location, suite à ma dédite.

Ainsi s’agrandit la liste de tous mes rendez-vous manqués.

Après le vol de retour, après le déménagement, après la date de séjour autorisé, voilà la dédite remise à plus tard.

Tiens, aujourd’hui il va falloir que je m’occupe de ma déclaration d’impôts, en ligne heureusement !

Certes, Internet est aussi énergivore, mais remplir des dossiers et d’avoir des factures en ligne, c’est toujours autant de papier économisé.

Quand je vois le volume de feuilles imprimées qu’au verso qui partent à la poubelle, je me dis que c’est pas encore gagné.

Oui, c’est ça je pratique la méditation au quotidien à la déchetterie d’Auroville…

Bien à vous,

Isabelle