« Archive à garder précieusement »

27/07/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Archive

Archive

Chaud, chaud, chaud sur les gradins du Théâtre de Fourvière ce Jeudi 25 juillet…

Le soleil a amorcé sa descente, mais il fait toujours plus de 30° alors que les premiers spectateurs prennent place vers 19:00.

Tandis que le plateau se prépare pour accueillir Valérie June, j’entends mon voisin, inquiet, qui affirme que toutes les premières parties qu’il a vues soit aux Nuits de Fourvière, soit à Jazz à Vienne étaient nulles.

J’ai bien peur que cela ne se confirme pour cette soirée, spectacle bref et juste décevant de Valérie June qui commence seule en scène.

Voix en équilibre, mélodies improbables, guitare désaccordée, ses musiciens la rejoignent peu après pour quelques titres.

Un petit tour de chant peu convaincant, elle  repart en touriste avec son sac à main rouge qui l’attendait sur scène.

Quelque chose m’a peut-être échappé ? un public qui n’est pas rodé ? Pourtant j’avais aimé un de ses titres entendu il y a peu…

VRAIE première partie avec Tindersticks.

En fait, si je me trouve là ce soir, c’est pour apprécier à part égale Tindersticks et Archive, deux styles différents mais deux émotions garanties pour le prix d’une !

Le premier groupe, Tindersticks, c’est lui qui m’a donné envie en premier d’aller aux Nuits de Fourvière ce jeudi.

Mais je me rends compte que peu de gens connaissent ce groupe anglais, mené par la belle voix sensuelle de Stuart Staples.

Roadies

Roadies

Voix sensuelle et mélodies lancinantes, le cocktail est parfait, bien que je préfère la version studio des titres pour lesquels le genre se prête mieux.

Mais, passant d’un début de concert feutré et intimiste, la pression monte peu à peu pour prendre un rythme plus soutenu et  bien inspiré jusqu’à la fin de ce très beau spectacle.

Mention pour les cuivres (toujours) 🙂

J’avais mis une de leurs chanson déjà en lien dans une autre Petite chronique, j’aime bien leur style atypique musicalement et visuellement.

Place ensuite à Archive, qui met très très très très longtemps à installer son matos, régler les balances etc…et pour la seconde fois, je vois deux p’tites nanas dans l’équipe des roadies, ça se féminise doucement mais sûrement dans la profession 😉

Malgré ce long préparatif, Dave Pen, à la guitare, aura pas mal de problèmes durant le concert avec ses pédales et l’équipe devra même changer un ampli.

Ce qui a nui un peu à la prestation de voir tout ce monde technique courir sur scène, faire des essais, tout en devinant le malaise que les musiciens doivent ressentir à ne pas jouer dans les meilleures conditions…

Mais le concert était impressionnant d’expression et de générosité.

Le groupe, aux composantes amovibles, était ce soir-là  sur scène sans bassiste, et avec des interventions de Holly Martin, à la voix forte et posée, qui tenait vraiment bien sa place.

En veux-tu en voilà, les rappels arrivent trop vite !

Et la nuée de coussins, cocons verts cette année, qui volent dans le ciel des Nuits de Fourvière, vont jusqu’à recouvrir la scène, alors qu’un musicien se jette même sur ce matelas improvisé 🙂

Fin du spectacle, retour à la normale, des belles choses plein les yeux et les oreilles, bonus pour la programmation des Nuits de Fourvière 2013.

Bien à vous,

Isabelle