« Attaque dans le voisinage »

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22/06/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Attaque dans le voisinage - Crédit photo izart.fr
Attaque dans le voisinage – Crédit photo izart.fr

Ce matin-là, il était impossible de ne pas contester tous les dégâts causés par une attaque dans le voisinage.

Je venais de faire tourner une machine lorsque je constatais effectivement que, par endroits, la terre avait été complètement labourée.

Croisant une voisine, celle-ci me montra les dégâts dans son jardin, plantes arrachées, monticules de terre, sol nettoyé à blanc.

Cela m’évoqua immédiatement les ravages semblables que font certains animaux de la forêt, en France.

Cherchant de plus près, je trouvais précisément traces du ou des coupables : les empreintes étaient caractéristiques d’un ongulé.

Cela confirma mon intuition, des sangliers étaient passés dans la nuit et avaient remué la terre comme le font tous les sangliers d’Inde ou de France !

Téléphone en main, après mes recherches sur le net, je pus apporter une preuve et cela me permit de mettre fin aux lamentations de la voisine qui voyait dans ces actes un coupable… à deux pattes.

Non, personne n’était venu s’en prendre à la communauté, dans la nuit, en retournant la terre deci delà.

Juste que les grosses pluies de ces derniers jours, et même nuits, ont attiré une clientèle affamée, sans doute délogée de son habitat naturel, la forêt, par tous les travaux en cours à Auroville.

Ce qu’il est important, et inquiétant aussi, de souligner, c’est que c’est la première fois que des sangliers rentrent ici, dans cette communauté.

On peut déplorer que les sangliers pullulent à présent, mais une fois de plus, la faute à qui ?

Dans le Tamil Nadu, ils ont été spécifiquement introduits par l’homme… même si la chasse est interdite sur tout le territoire indien.

Un connaisseur, un jour, me disait que les prédateurs naturels du sanglier sont le tigre et le léopard.

On peut raisonnablement croire qu’un jour ils fassent leur apparition dans nos forêts, vu la population grandissante de sangliers.

Sinon, dans l’immédiat, on pourrait aussi éviter de tout couper et retourner, bref détruire leurs habitats naturels de vie qu’est la forêt d’Auroville.

Ça éviterait également une recrudescence de serpents, porcs-épics et autres indésirables que d’autres personnes ont également vu affluer, ailleurs, dans leurs jardins…

Bien à vous,

Isabelle