« Avant j’étais frileuse »

03/11/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Avant j'étais frileuse - Crédit photo izart.fr

Avant j’étais frileuse – Crédit photo izart.fr

Avant j’étais frileuse.

Depuis que j’ai ramené les couleurs de l’Inde, je n’ai plus froid comme avant.

Quand je suis avec des gens, dehors, bien moins vêtue qu’eux, ils me disent :

« – Mais t’as pas froid habillée comme ça ???

– Ben non, ce sont mes couleurs qui tiennent chaud ! »

Je disais ça sous forme de boutade, bien sûr, quoi que…

Et quand j’ai fait la même réponse à A. de retour de randonnée, elle m’a enlevé un doute.

Elle l’avait déjà constaté, elle aussi, lorsqu’elle enfilait son pull de couleur rouge.

Ben voilà, non seulement les couleurs réchauffent, mais c’est également bon pour le moral !

Poussant la porte d’une boutique de quartier, l’autre jour, une démonstratrice m’aborde d’entrée…

« – Oh, la dame qui porte des couleurs !

– Bonjour, ah oui, c’est bien moi 🙂

– Vous n’avez pas les mêmes couleurs que l’autre jour, mais ça m’a marquée !

– Oui oui, j’ai plusieurs déclinaisons, toutes coordonnées:)

– Vous savez, ce matin quand j’ai enfilé mon jean et ce pull gris, et que je me suis vue dans la glace, j’ai eu envie de tout retirer et de me voir en couleurs, mais je n’avais plus le temps… »

Alors attention ami-e-s qui lisez ces lignes, je voudrais vous mettre en garde !

Porter des couleurs est fortement contagieux.

Vous allez non seulement voir la vie en couleur, mais aussi transmettre cette envie à votre entourage.

Vous encourez également le risque de contaminer votre corps, l’emplir de couleurs intérieures.

Enfin, c’est votre pensée toute entière qui risque de se modifier.

Dernier point, porter des couleurs, c’est s’exposer à une menace.

Celle de ne plus pouvoir retourner dans la monochromie.

Je suis sûre que celles et ceux qui l’ont vécu se rappellent du jour où la couleur est apparue sur leur écran de TV.

Ça tenait un peu du miracle, non ?

Et ben voilà, poser le pied en Inde, ça fait le même effet.

Imaginez que vous passez soudain du noir et blanc à la couleur…

Bien à vous,

Isabelle