« Avant la venue au monde de Marlène Schiappa »

14/09/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Avant la venue au monde de Marlène Schiappa - Crédit photo izart.fr

Avant la venue au monde de Marlène Schiappa – Crédit photo izart.fr

Elle a osé dire cela en direct sur France Inter, en parlant de ce qu’elle ne connaît pas.

Même si elle a des avis sur tout.

Et sur rien, ça va de pair.

Avant la venue au monde de Marlène Schiappa, pour info donc, on désherbait déjà les rues, les places, les trottoirs ET les cimetières français.

Pour ce faire, un ou plusieurs employés communaux, appelés cantonniers parcouraient la voirie et la nettoyaient manuellement.

Équipés d’outils et de brouettes, ils sarclaient, grattaient, taillaient, débroussaillaient, mais pas que !

C’était un emploi à plein temps et sans effets secondaires pour la santé de ces employés ni pour les habitant·e·s et l’environnement des villages.

Malheureusement, Mme Schiappa n’a pas connu cette heureuse époque où beaucoup de choses se pratiquaient dans le respect de l’homme et de la nature.

Elle s’est faite la porte-parole des agents techniques qu’elle a rencontrés dans son ancienne commune et a recueilli leurs doléances.

Ceux-ci s’inquiétant visiblement de la disparition de certaines pratiques qui les menacent.

Pensez-donc, dixit la Ministre sans vouloir contredire son grand ami Nicolas Hulot, pour l’instant il n’y a pas d’alternative au glyphosate (…)

J’ai bondi sur mon PC pour répondre en direct à l’émission de France Inter en cours…

Sans blague, cette dame, elle est sérieuse quand elle affirme ça ?

N’y a t-il pas assez de constats pour déclencher un principe de précaution ?

Est-ce par ignorance, son jeune âge (35 ans) ne lui ayant pas permis de connaître l’avant règne du tout chimique ?

Ou alors son expertise en communication qui lui donne l’aplomb d’affirmer sans broncher pareil mensonge ?

Ainsi donc, grâce à votre déni, les agents techniques de la commune en question peuvent continuer à s’empoisonner doucement mais sûrement.

Et continuer à mourir aussi, comme Fabian Tomasi.

Bien à vous,

Isabelle