« Ça sent plus l’écurie que la rose »

11/01/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Ça sent plus l'écurie que la rose - Crédit photo izart.fr

Ça sent plus l’écurie que la rose – Crédit photo izart.fr

En dépassant les toilettes pour rejoindre mon siège dans le wagon, ça sent plus l’écurie que la rose.

En cela je rejoins l’avis de ma voisine de quai qui dit que nous sommes traités comme du bétail dans les Ouigo sous prétexte que ce n’est pas cher !

Ce jour-là, toutes deux étonnées par le nouvel espace Accueil Ouigo repérable grâce à un immense kakemono, nous ne nous y sommes pourtant pas laissées prendre 🙂

Nous attendons donc toutes les deux, seules, à l’entrée de l’entonnoir qui nous déversera dans 45 mn sur le quai, y’a pas 50 solutions…

Un couple de seniors, venu prendre conseil auprès de nous n’est pourtant pas convaincu par notre audace.

Nous nous regardons avec un sourire entendu lorsqu’ils retournent docilement rejoindre le troupeau parqué.

Mais c’est bien comme cela que nous nous trouvons effectivement les premières à embarquer 🙂

Mais auparavant, nous avons eu le temps d’échanger un peu, alors que je la questionne à propos de son vélo spécial pliage rapide et rangement dans un micro sac.

Tout un art qu’il faut accomplir en un temps record pour se plier aux contraintes des Ouigo, mais pas des TER…

Résidant à Paris, elle descend régulièrement rejoindre son compagnon à Lyon, tout en faisant parfois des crochets par la Haute-Savoie dont elle est originaire.

J’admire l’organisation sans voiture, toute en transports en commun, bus et train.

Peut-être ma prochaine étape ?

Pour l’heure, je me suis engouffrée dans un wagon au hasard, car l’affichage numérique extérieur est H.S.

Et dans le flot de personnes qui partent à la recherche de leur siège, impossible d’entendre un brin d’explications formulées par deux seules personnes affectées à énoncer, sans micro, la composition du convoi en direction de Marne La Vallée 🙁

Alors que les places se remplissent autour de moi, une personne hésitante se tourne vers un des voyageurs pour se faire confirmer le numéro du wagon.

Réponse typique de la personne qui vous induit en erreur à tous les coups, convaincue d’avoir fait le bon choix, elle, en montant dans la voiture numéro 8…

Sur le coup, après concertation avec mes voisin·e·s, nous sommes effectivement bien plus nombreuses et nombreux à avoir attribué, par déduction, le numéro 11 à ce wagon !

Mais qu’importe, le convoi démarre, et l’aimable monsieur qui était jusqu’à présent resté assis sur la grille à bagages en chantonnant va s’installer tranquillement à une place libre 🙂

Bien à vous,

Isabelle