« Comme une envie de chevauchée sauvage »

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14/04/2022 Bonjour à toutes et à tous,

J’avais donc eu comme une envie de chevauchée sauvage avec les garçons, plutôt que de passer la nuit allongée en bus couchette.

Je parle de voyage à moto là, vous aurez bien compris.

Et donc, grand bien m’en a pris.

Même si je suis partie sans ceinture dorsale, comme préconisé par certaines, et de nuit, comme déconseillé par d’autres…

Le seul conseil valable, croyez-moi, c’est d’avoir adopté la culotte de cycliste, celle rembourrée aux fesses précisément.

Oui, j’ai fait avec et sans, comme pour les vrais tests comparatifs.

Bon d’accord, ce n’était pas tout à fait réalisé dans les règles de l’art, parce que le premier test s’est effectué sur une distance de 90 km.

Et le second sur environ le double de distance.

Mais bon, il apparaît qu’il y a plus de confort avec une culotte rembourrée.

Non, rien d’autre, aucun mal de dos, d’épaules, de jambes, de tête… alouette !

Même si, je vous l’accorde, le shorty de coton sous la culotte de vélo sous les leggings, c’est très inconfortable et ça finit par tenir chaud, très chaud.

Mais bon, on a roulé super tranquille, avec des pauses dès que le besoin s’en faisait sentir.

J’ai aussi mangé et respiré beaucoup de terre sur des tronçons de voies barrés par des chantier de rénovation.

C’était bien pire encore, en suivant une cohorte de camions pleins de gravats et de gravier, de sacs plastique, de feuilles de bananiers, de barres de fer et de cannes à sucre.

En parlant de ça, après le virage, j’ai compris pourquoi des troupeaux de singes avaient soudain envahi la route et repartaient la fleur à la bouche.

Un jeune, coincé sur des sacs de jute à l’arrière du camion de légumes leur jetait du chou-fleur en fleurettes !

Grâce à la canne à sucre pressée, on a trouvé une tout aussi bonne alternative que l’eau de coco fraîche, introuvable pour le coup.

Une jeune femme postée sur le bord de la route nous a offert une boisson des plus agréables, à base de jus de canne à sucre, de citron et de gingembre.

Hop, on active la machine et les tiges passent dans les engrenages tandis que s’écoule le jus sucré, un délice !

Après la pause à l’ombre du cabanon coiffé de palmes, un échange de voeux pour le Nouvel An Tamoul, une photo et une assiette de papaye plus tard, l’équipée était répartie.

Bien à vous,

Isabelle

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