« Des décennies en arrière »

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11/01/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Des décennies en arrière, je faisais déjà les mêmes explorations.

Et toujours entre filles.

Nous allions alors à la découverte de bâtiments fantômes.

On appelle ça de l’urbex aujourd’hui, je vous ai déjà raconté.

Et cette fois-ci, c’est vraiment le hasard qui a guidé nos pas vers un étonnant et majestueux bâtiment complètement vide.

Mais apparemment des travaux étaient en cours, stoppés sans doute par la fête de Pongal.

La haute façade de bois était percée de blocs de granit imposants pour marquer les entrées, et l’intérieur présentait une belle et sobre architecture.

La tentation était trop grande d’aller découvrir ce lieu insolite que rien n’annonçait alentour.

Une fois les grosses pierres franchies, s’offrit à nous un open espace non encore agencé qui laissait jouer la lumière tout en transparence.

L’exploration nous mena ensuite dans les sous-sols où des guirlandes de chauve-souris se balançaient au-dessus de nos têtes.

Notre intrusion les dérangea quelque peu et le spectacle des déjections jonchant le sol nous incita à remonter au plus vite !

Montées à l’étage supérieur par le petit escalier, ce fut par le grand que s’amorça la descente, après avoir admiré la canopée qui s’offrait à nos yeux.

Nous poussâmes la curiosité jusqu’à aller inspecter le bloc sanitaire qui constituait à lui un bâtiment indépendant.

Ses dimensions idéales ne furent pas sans me rappeler un doux rêve que je caressais il y a quelques années en arrière, pas si loin.

Je projetais donc à cette époque, après moultes péripéties immobilières, de poser une tiny house quelque part au vert.

Ce qui, comme vous avez pu le constater, ne s’est jamais réalisé, mais c’est sans regret !

Et puis, allez savoir ce que me réserve l’avenir, il a toujours tant de surprises à m’offrir.

Au fait, vous avez deviné ce que sera ce nouveau bâtiment, deuxième plus grand à Auroville après le Matrimandir ?

Bien à vous,

Isabelle

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