« Des idées et des êtres »

27/01/2014 Bonjour à toutes et à tous, 

Mouton

Mouton

Bon, inutile de rêver plus longtemps, d’ailleurs je pense qu’avec le temps vous n’êtes plus dupes, on ne retrouvera jamais tout ce qui faisait notre quotidien d’avant la crise

Raison de plus pour apporter un nouveau regard en direction de l’avenir et arrêter, primo de se lamenter, et secundo de vouloir à tout prix faire machine arrière.

Parce que maintenant, vous avez tous pris conscience que la déviation nous conduit vers un monde meilleur, et que vous êtes vous-même acteurs au quotidien de cette action, regardez comme vous avez déjà modifié vos anciennes habitudes 🙂

Et puis, cette situation a été l’opportunité de faire naître plein de projets qui n’auraient jamais vu le jour sans cela, plongés que nous étions dans une logique apparemment inébranlable.

J’ai découvert l’autre jour, sur les ondes de ma radio préférée, l’initiative de l’association Clinamen qui promène son troupeau de moutons à Saint Denis (93), sur la Broute Saint-Denis, à deux pas d’une Cité, les Francs-Moisins.

Les enfants viennent apprendre les gestes pour mener le troupeau et lui faire traverser les routes de la ville sans danger, on élève aussi des poules, et un poulailler de quartier a été mis en place.

Et puis j’ai aussi découvert, toujours sur ces mêmes ondes, une Maison d’hôtes sociale à Morez (39), dans le Haut-Jura, qui prône un accueil de public aussi diversifié que possible.

Des personnes âgées ou à mobilité réduite, des locataires occasionnels comme des saisonniers, des touristes, des étudiants en colocation, des familles à tous niveaux de revenus, vont séjourner dans cet établissement pouvant accueillir jusqu’à 14 résidents, qui bénéficieront de tous les services de la ville, vue son implantation de proximité.

L’Habitat Participatif a aussi de beaux jours devant lui, tout près de Lyon, à Saint Germain au Mont d’Or (69) un bel exemple prend forme, avec l’association des Choux Lents qui multiplient les expériences de chantiers participatifs autour de leur lieu de vie.

Bon, faut aussi laisser le temps aux choses de se mettre en place dans les esprits.

Et dans les assiettes.

Ainsi, trouver un insecte dans les légumes bio d’une cantine à Marseille, a défrayé la chronique, les parents excédés, la société qui fournit les repas condamnée par la Mairie, on a même fourni des repas de substitution aux enfants !

C’est sûr que Sodexo c’est certainement pas pareil en approvisionnement, que l’agriculteur local : 51000 repas servis par jours…

Mais bon, si à Marseille on vise les 30% d’aliments bio dans les assiettes des cantines, à Saint Etienne, on atteint les 100% avec 41% de production locale 🙂

Des fois, je serai curieuse d’aller faire un tour pour voir dans leurs placards ou leurs frigos à ces parents exaspérés, pour voir s’ils n’ont pas de mites alimentaires ou autres bébêtes dans leurs aliments, parce que franchement ça ne vous est jamais arrivé une fois à vous ???

Remarquez, c’est sûr que les aliments irradiés, ionisés, traités aux fongicides, insecticides et autres pesticides ne présentent plus aucune trace extérieure de vie suspecte, même les traitements sont invisibles !

Au final, ce ne sont même plus des aliments vivants, d’ailleurs, ce sont des générateurs de mort à petit feu…

Pour mémoire, et si vous n’êtes pas convaincus, regardez « Nos enfants nous accuseront » de J.P. Jaud 🙁

Ben oui, moi aussi je trouve des fois une chenille dans les choux-fleurs ou un limaçon dans la salade, ou même un petit escargot effronté…

Et je suis même bien contente de les voir ces animaux-là, c’est le meilleur gage de qualité de mes fruits et légumes, ils n’ont pas été arrosés de cochonneries !

Bien à vous,

Isabelle