« Elle a dit ascension sociale »

02/03/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Elle a dit ascension sociale, et j’ai bien entendu, mais sans relever.

Parce que justement Auroville n’est pas fondée sur des échelles de valeur de ce genre, ni sociale, ni hiérarchique, ni économique…

Tout ça parce que je viens de rejoindre une nouvelle team en ce début mars 2021, passant de la déchetterie à un studio de créateurs.

Upcycling vous avez dit ? Voyez le grand sourire qui illumine mon visage, suis aux anges ?

Cartes postales, cravates, ampoules de thermo, lampes de chevets… s’étalent sous mes yeux.

Ça t’inspire quoi ? me dit mon collaborateur et néanmoins designer, tu peux y réfléchir pendant le week-end

Imaginez l’excitation que ce genre de challenge peut déclancher en moi…

Des décennies que les idées fusent et bouillent en moi, donc… action !

Alors non, il ne s’agit pas d’ascension sociale, ça ne m’a même pas effleuré l’esprit, l’ascension ici tout autre ici, surtout pas matérielle.

Puisque la démarche est de transformer la matière, qu’importe la matière !

La semaine écoulée a été un long événement puisqu’il s’agissait de l’anniversaire d’Auroville.

A des averses diluviennes comme jamais vues le premier week-end, s’est couplé un brouillard très dense le dernier week-end, chargé de pluies de sol.

En effet, tous les jours de la semaine, les grands arbres ont abondamment retransmis l’humidité par les feuilles, chaque matin tombaient de grosses gouttes.

Et de mémoire aurovilienne, on n’a jamais vu en ce 28 Février, le Matrimandir tellement nappé de fog qu’il en était même devenu invisible depuis l’amphithéâtre !

Le grand brasier n’en a jamais fini de brûler, beaucoup de personnes sont venues se saluer dans sa chaleur.

L’ambiance était très particulière, intimiste sans personnes extérieures à Auroville ou les proches invités.

Une sensation intense s’est logée dans le chakra du cœur quand les langues de feu ont commencé à monter dans la nuit noire.

Puis une émotion tout aussi puissante a embué mes yeux… quelle expérience !

Bien à vous,

Isabelle