« Entretenir le feu »

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13/07/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Entretenir le feu - Crédit photo izart.fr
Entretenir le feu – Crédit photo izart.fr

Entretenir le feu, c’est bien ce qui motive ma démarche de me rendre au Matrimandir un jour sur deux.

Sinon comment peut-on en effet garder le cap dans le marasme ambiant à Auroville, qui n’est, certes, pas pire que le chaos mondial ?

Alors je vais à chaque fois renouveler ma confiance et me mettre au service.

Non parce que quand même j’ai pas fait 8000 km il y a bientôt 4 ans pour me dorer la pilule et me remplir le ventre à moindre frais.

Mes choix ne rencontrent ni faille ni doute, bien qu’effectivement les évènements ne soient pas toujours roses ici non plus.

Mais à chaque fois que je me rends dans la chambre intérieure du Matrimandir, des solutions me viennent pour faire évoluer positivement les choses.

L’inspiration est réelle et quoiqu’il en soit côté désagréments du quotidien, on arrive à surfer sur la vague, et mieux encore, avancer en confiance.

Rien de comparable avec la vie d’avant ; d’ailleurs ce serait ridicule de vouloir chercher à comparer, ni, pire encore, se perdre sur les traces du passé.

Mais bon voilà, je fais ma part quoi qu’il arrive, et des surprises, il en arrive toujours en réponse, ici.

Un matin de bonne heure, alors que je rentrais du jardin, j’ai vu une personne qui se tenait au bord d’un chemin, téléphone en main.

A cet endroit précis, il était évident qu’elle faisait des repérages du lieu après l’orage de la nuit.

En effet, l’espace ressemblait plus à une sinistre étendue boueuse qu’à la prairie verdoyante d’antant.

Et pour cause, entre-temps un bulldozer avait creusé ce désastre écologique.

L’idée me vint soudain de lui partager l’action que je mets en pratique pour remédier au problème qu’elle soulevait.

Semer des graines d’arbres, de préfèrence fruitriers, à chacun de ses passages, rien n’est plus simple.

Figurez-vous qu’elle trouva mon idée tout simplement Fantastic ! avec son accent anglais.

Voilà comment se font les synchronicités.

Bien à vous,

Isabelle