« Faire un grand ménage »

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11/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Faire un grand ménage… que je me suis dit soudain, me sentant légèrement moins fatiguée.

Faut dire que j’avais repris un peu d’entrain, après deux jours de jeûne et d’asthénie passagère.

Avant, j’avais enfourché mon vélo, enfin avalé un truc léger et m’étais dirigée vers le jardin.

Oui, les plantes et les arbres fruitiers avaient souffert depuis mon dernier passage.

Mais je n’avais guère envie de m’attarder car le tonnerre grondait, et après deux arrosoirs d’urgence, j’ai dit aux plantes, tenez bon, la pluie arrive !

Franchement pour arriver, l’orage est arrivé, et avec fracas.

C’est bien la première fois que je fermais les baies vitrées côté Sud tant l’eau rentrait en trombe dans l’appartement.

Donc, après que le corps eut repris des forces et des heures de sommeil, j’ai eu envie, comme quand on sort de maladie, de faire un grand ménage !

Chasse aux toiles d’araignées, aux cadavres encastrés dans les rainures, aux débris de joints laminés par le soleil, c’est dit !

Sans oublier la poussière rouge que les véhicules soulèvent de terre et qui recouvre absolument tout.

Je n’irai pas jusqu’à récurer la maison en compagnie d’une demi-douzaine personnes pendant 2 jours en prenant possession d’une nouvelle habitation.

Parce que ce syndrome-là, je ne le connais que trop bien et ses conséquences aussi – dieu m’en garde !

J’aurais surtout très peur que le burnout ne guette à ce rythme-là.

Pire, c’est l’accident qui a stoppé les opérations en cours.

Changer son regard occidental c’est pas évident au début, en Inde, surtout quand on fait un peu (trop) dans le détail et la maniaquerie.

Maintenant je rigole de tout cela parce que je me suis libérée de cet esclavage de bas niveau, j’ai lâché et inversement, j’en suis plutôt fière !

Les toiles d’araignées, l’égouttoir tâché, les rideaux troués, l’abattant des WC fissuré, la lézarde qui fuit au plafond, et j’en passe, je m’en moque, en fait.

Y’a des familles qui subissent le déluge abritées sous des tentes de bâches plastique bleues, de l’autre côté du chemin…

Bien à vous,

Isabelle

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