« Fête des mères buissonnière »

26/05/2013 Bonjour à toutes et à tous, (Mis à jour le 26/05/2017)

La fête des mères, ce n’est jamais une journée comme les autres.

Moi, je m’en suis rendu compte de bonne heure ce matin.

Vous savez, des fois vous quittez vos habits à la hâte, la veille, pour vous mettre au lit, surtout quand vous rentrez bien fatigué-e-s.

Et le lendemain,  il reste parfois un effet personnel coincé dans vos vêtements que vous remettez au radar.

Pour peu que vous vous soyez levé-e-s de bonne heure…

Mais bien sûr vous ne vous en rendez pas compte tout de suite.

Moi, je m’en suis rendue compte dans le train, de bonne heure, de bonne humeur 🙂

En tous cas, le dimanche de la fête des mères dans les gares, c’est très animé.

Déjà dans le métro, c’est plein de gens qui sont d’attaque et font des petites foulées avant le grand rush et ceux qui ont préparé le sac pour le match.

Ensuite, sur les quais, il y a des groupes de retraités qui embarquent avec de vieux biclous, tellement vieux que je me demande comment ils vont les faire avancer.

Les biclous, pas les retraités.

Mais bon, bravo pour l’initiative.

Il y a aussi un tas de gens qui ont dans les bras un tas de bouquets, des oliviers en pot aussi, des fleurs champêtres, et même un gerbera tout bête au bout de sa longue longue tige toute bête.

Et puis, j’ai rencontré une délicieuse vieille dame, faisant le récit de ses origines vénitienne en attendant d’aller déjeuner au restaurant avec ses enfants.

J’ai promis de lui dire quels chants traditionnels italiens j’allais bientôt apprendre…

De mon côté, après un pique-nique presque printanier démarré par des fraises très parfumées, se sont écoulées deux heures en bonne compagnie.

Dans un petit jardin, où plein d’autres vielles personnes prenaient le soleil en famille, tu fredonnais quelques airs que tu aimais bien.

Et puis, m’improvisant du mieux possible maman corbeau, j’ai répondu à un bébé tombé du nid qui appelait désespérément en sautillant dans l’herbe.

C’était pas son jour de fête

Et puis il a fallu reprendre le train en sens inverse.

Et là, il y avait assise à côté de moi, une petite maman avec son petit fiston, qui avait vraiment du mérite à garder son téléphone collé contre l’oreille droite tout au long du trajet.

Pendant que son bébé braillait dans la gauche.

Et puis plein de petits enfants qui rentraient de week-end cartables à la main, accompagnés de leur papa.

De retour dans le métro, j’ai vu monter aussi des jeunes qui avaient un sac bien chargé pour reprendre la semaine.

Des familles aussi rentraient d’un spectacle, rassemblant les enfants comme les poussins groupés d’une couvée.

Et une grand-mère promettait déjà à ses petits-enfants que la prochaine fois ils iraient manger chez Flunch pour changer du Mc Do…

Côté maison, retour à la normale, fête des mères buissonnière réussie.

Bien à vous,

Isabelle