« Feu le chartreux »

14/09/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Feu le chartreux, bon gros chat gris dont je vous parlais il y a peu, dans l’une des Petites chroniques.

Le pauvre, la troisième opération lui a été fatale.

Bon, je n’ai pas eu le temps de vous raconter en détail comment il est arrivé sur le billard.

C’est d’abord l’histoire de J. qui fait du cat-sitting chez des amis partis en vacances.

Il jouit de tout le confort de l’appartement perché au 6ème étage d’un immeuble en ville, tout en prenant soin des deux chats de la maison.

Un bon gros chartreux de 8 kg au bas mot, et une chipie de petite minette à longs poils qu’il faut constamment surveiller.

C’est ça ou rester portes et fenêtres fermées car les deux compères ont tôt fait de s’engouffrer sur le balcon pour y jouer les équilibristes.

Exercice non moins périlleux quand il s’agit de les faire rentrer, alors qu’ils ne rêvent que d’aller humer l’air des sommets et enjamber le vide pour explorer le voisinage.

J. s’est fait prendre une fois au piège, et a réussi, à grand renfort de croquettes et d’herbe à chat, l’exploit de faire rentrer tout ce petit monde sans encombre.

Il a donc passé le reste du séjour portes et fenêtres closes pour plus de tranquillité et moins de sueurs froides…

Moins de chance par contre pour les beaux-parents de l’amie, passés s’occuper des chats à leur tour, ça a même tourné au drame.

Ce jour-là, pris de panique sans doute devant le couple lui-même paniqué, le matou a plongé dans le vide, du 6ème étage…

Et s’en est miraculeusement sorti avec… 3 pattes cassés.

Il restait donc à opérer la troisième patte, mais après déjà deux opérations en l’intervalle de 15 jours, le cœur du pauvre chat totalement immobilisé a lâché.

Oui, je sais, les vétérinaires ont l’habitude, c’est tous les jours 4 ou 5 chats tombés du balcon qu’on leur amène, mais bon.

Sauf qu’à la grande tristesse de perdre son chat miraculeusement rescapé deux semaines plus tôt, s’ajouta, deux jours plus tard, le décès du père de l’amie en question… no comment.

Bien à vous,

Isabelle