« Pas de panique je gère »

15/09/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Pas de panique je gère, que je me suis dit en voyant la chenille avancer tranquillement sur mon avant-bras…

Oui, c’est ça, copie conforme de celle urticante qui m’avait laissé des traces cuisantes lors de son précédent passage sur la peau.

Surtout ne pas y mettre les doigts cette fois, au hasard j’attrape une paire de pinces posées sur ma table pour tenter de la faire grimper dessus.

Oui… elle monte… ah non… elle redescend sur mon avant-bras, zut…

Essayons avec la règle, support plus fin… gagné !

Je m’empresse d’ouvrir la porte pour la jeter au dehors… gagné bis !

Et point de poils plantés dans l’épiderme, je m’améliore, même pas eu le temps d’appeler les collègues à la rescousse.

A ce moment précis, j’étais en train de faire un assemblage minutieux au studio, pistolet de silicone d’un côté, et plastique à assembler de l’autre.

Plongée dans mes pensées après des bribes d’histoires de vies partagées, je me disais quelles vies quand on aditionne toutes les nôtres bout à bout !

Je découvre alors l’histoire d’une jeune tatan, à peine huit jours d’expérience, qui a le droit de profiter de sa nièce nouvellement née trois heures par semaine en tête-à-tête.

Une autre raconte comment son petit-fils lui rappelle que c’est en anglais qu’on cause uniquement, à cette occasion.

Et de nous demander si cette nouvelle génération de parents n’est pas en train d’élever des bébés bulles.

Bon, même si nos, mes idées d’éducation différaient de celles transmises par mes parents, il ne me (nous) semble pas que nous les ayons coupés du monde entier pour les protéger ?

Nous voilà donc grand-mère, tatan ou autre, réduites au bon vouloir de ce qu’autrui nous octroie au compte-gouttes !

Le refrain dans nos bouches trouve le même écho, vivement que les enfants en question aient 18 ans et puissent faire leurs choix par eux-mêmes !

Et pourtant… et pourtant, ils et elles maintenant parents, en ont eu, enfants, des moments privilégiés avec leurs aïeux ou autres membres de la famille, parmi nous toutes.

Bref, on ne va surtout pas brasser et attendre patiemment la suite des événements.

Ah si, je vais quand même finir sur une note optimiste.

Le constat est unanimement fait que garçons et filles de cette génération sont complètement permutables pour tous les postes ménagers de la maison, cuisine, ménage, repassage…

Au moins là-dessus on a fait une petite avancée qui perdure.

Bien à vous,

Isabelle