« Gérer le stress des chiens puis de l’AC »

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04/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Je m’attendais à tout, sauf à gérer le stress des chiens puis de l’AC.

Pourtant je pensais être passablement rodée en matière de gestion des situations impliquant des personnes à comportements vraisemblablement maniaques.

Jusqu’à ce qu’on me confie la nécessité de programmer quelques visites préliminaires afin de gérer le stress des chiens.

Encore heureux que la amma ait déjà été entraînée à la distribution de leurs repas.

Et à ceux du chat aussi, je présume.

Ainsi, il fallait trouver d’urgence une solution.

Non, pas pour moi… pour les chiens je vous dis, et accessoirement pour garder la maison.

L’appel ressemblait fort à un SOS de détresse.

Moi j’ai dit qu’il fallait d’abord que je vois, histoire de pouvoir dire si oui ou non j’étais en mesure de gérer les bêtes avec la maison.

Quand même.

Non, c’était pas une histoire d’aimer ou pas les bêtes.

Juste que certaines bêtes me font peur…

Surtout quand elles n’ont pas su éduquer correctement leurs maîtresses ou maîtres.

Bref, je n’avais, de mon côté, pas encore pu formuler mes conditions lorsque… le rendez-vous fut annulé.

Je n’aurais donc pas eu l’honneur et le privilège d’être introduite auprès de la gente animale.

Pas de chance non plus pour les bestioles de la maison que, du coup, j’ai visité à la place de la précédente.

Parce que l’air conditionné, c’est la panacée, le remède à tout j’ai appris.

Pas d’araignées, pas de cafards, pas de fourmis, pas de… zut j’ai oublié les autres bêtes de l’énumération, sorry.

Mais surtout, mais surtout, pas de champignons !

Tout cela grâce à une clim qui fonctionne en continu, enfin presque, car elle doit être déclenchée manuellement.

J’ai pas osé demander si la nuit fallait aussi la gérer.

Certes, il n’y avait aucune trace de moisissures ni en haut ni en bas, ni dessus ni dessous, ni à droite ni à gauche.

A peine une odeur de renfermé qu’aurait éventuellement pu masquer un soupçon de cuisine à l’ail, au hasard.

Mais comme il fallait éviter de générer ce genre d’odeurs de cuisine, et surtout de friture

Pour cela, la cuisine communautaire s’avérait judicieuse.

Même si plus personne ne s’en servait.

Enfin moi, je me voyais mal traverser l’espace commun, tenant ma casserole d’une main, les ingrédients, les épices et l’huile de l’autre.

Surtout quand il en est tombé comme aujourd’hui, ça mouille…

Enfin, j’ai posé mes conditions après avoir minutieusement écouté les siennes.

Et là, on s’est rendu compte que le deal s’avérait impossible.

Vous savez quoi, malgré cet échange infructueux, j’ai passé un agréable moment et fait une belle rencontre.

Tout a été clairement dit et partagé, sans biais ni sous-entendu, et on a également ri de bon cœur.

Notez bien que même si l’air ambiant, en ce moment, a comme des relents de censure à Auroville, pour ne pas dire pire, je n’adhère pas à cela.

Madame, Monsieur, cher·e·s ami·e·s, vous désirez me confier votre logement à condition de ne le partager avec ni amis, amants, enfants, ail ou épices ?

C’est niet.

Vous noterez bien que, de mon côté, je ne vous imposerais jamais ni chat ni chien ni régime alimentaire ni maniaquerie obsessionnelle.

Bien à vous,

Isabelle

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