« Les vieilles dames sont au travail »

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01/08/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Ici, les vieilles dames sont au travail, oui, et presque toutes.

Il y en a une que je vois régulièrement, très affairée à réaliser des cônes pour le glacier.

Elle a, près d’elle, un grand bocal en plastique plein de pâte dont elle prélève une louche qu’elle verse dans un gaufrier rond.

Ensuite quand la gaufre est dorée à point et encore chaude, elle l’enroule sur un cône en métal flanqué d’un manche qui lui donne sa forme de cornet.

Les cornets s’empilent ensuite dans une autre boîte en plastique, et elle fait ça du matin au soir car le stand de glaces ne désemplit pas.

Une autre vieille dame que je côtoie régulièrement aussi, était très affairée autour d’un sac plastique l’autre jour, installée à même le sol.

Je me suis approchée pour tenter de comprendre ce qu’elle faisait assise par terre au milieu de toutes ces têtes d’ails.

Déjà le matin sur ma route j’avais vu d’autres villageoises s’affairer de la sorte.

Elle m’a expliqué, enfin fait comprendre sans parole, qu’il faut préparer l’ail fraichement poussé avant de le mettre en vente.

Le préparer ? Voilà bien un truc qui m’échappait !

En fait, si la tête d’ail n’est pas épluchée, c’est à dire complètement débarrassée de ses fines peaux violettes, il ne se vend pas.

Ici les gens achètent uniquement des têtes d’ail dépouillées de leurs peaux de protection donc avec tous les éclats apparents.

Ce qui est complètement ridicule parce que dès que les éclats voient le jour c’est bien connu… qu’ils germent !

Bref, voilà un truc qui m’échappe définitivement et dont je ne sais s’il est issu d’une pratique locale ou d’un caprice d’occidentaux.

En tous cas, ça lui change, à cette dame-là, de trier régulièrement un à un tous les gros sacs de riz pour en retirer les charançons en ventilant le grain !

Bien à vous,

Isabelle

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