« Histoire de ma bouilloire clignotante (Suite) »

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02/05/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Voilà donc l’histoire de ma bouilloire clignotante (Suite), comme promis !

Alors je peux vous dire qu’on a joué au chat et à la souris pendant un bon moment toutes les deux.

Enfin le livreur et moi, plus précisément.

D’abord, sa venue avait été programmée pour le vendredi.

Compliqué de jongler avec la livraison sans aucune précision d’horaires…

Mais J. qui avait passé la commande m’avait dit, t’inquiète, ils ont ton numéro de téléphone, et ça me faisait une belle jambe, devinez !

J’ai fait comme tout le monde ici.

Quand tu vois un livreur avec son fourgon dans la rue, de préférence n’importe où, tu t’approches et tu déclines ton identité.

Mais bon, le vendredi j’ai fait chou blanc.

En fin de journée j’ai appris que la livraison avait été déprogrammée et reprogrammée pour… le dimanche.

Ça me faisait bien suer ce retard parce que j’aurais eu besoin des services de ma bouilloire avant.

J’ai voulu en savoir plus sur le Net et quand j’ai pianoté pour effectuer une recherche du suivi de ma commande, le site avait planté, bonne pioche !

Mais voilà, le samedi matin j’ai été informée que ma bouilloire serait livrée le jour-même entre 13:30 et 17:30, soit.

Sauf qu’à 17:30 je n’avais toujours aucune nouvelle de ma bien-aimée, et que faire ?

Je pestais encore un peu plus, lorsqu’à 18:00 bien passées j’ai reçu un appel régional.

Ceux-là dont on sait qu’ils sont ciblés et compliqués à gérer !

Ça n’a pas loupé, au bout du fil j’avais une personne qui s’exprimait de façon incompréhensible pour moi… et pareil pour elle !

Alors j’ai fait comme préconisé en Inde dans ces cas-là, j’ai vite confié le téléphone au gardien non loin de moi.

Lequel a refilé mon téléphone à son voisin le plus proche.

Lequel a tenté de localiser le livreur qui, bien sûr, ne savait pas où me trouver et réciproquement.

On a donc convenu d’un point de rendez-vous par l’intermédiaire du voisin, un endroit plus facile à rejoindre que le premier proposé par le livreur.

Par chance, le voisin se proposait même de m’y emmener.

Mais sa moto étant garée sur un parking assez loin, et alors que nous partions la chercher à pied, j’ai trouvé plus rapide de prendre… mon vélo.

Surtout que la fiancée du voisin qui venait de se pointer ne comprenait ni qui j’étais, ni pourquoi son promis m’embarquait soudain !

Bref, j’ai pédalé comme une dératée en priant le ciel que le livreur m’attende, et par chance, ce fut le cas !

Une fois rentrée, je constatais avec surprise que si J. avait effectivement bien donné mon téléphone, il avait mentionné le nom de la personne chez qui je devais me faire livrer.

J’aurais pu attendre longtemps avec mes noms et prénoms à l’appui…

Bien à vous,

Isabelle

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