« J’ai perdu une grande fan »

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27/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,

J'ai perdu une grande fan - Crédit photo izart.fr
J’ai perdu une grande fan – Crédit photo izart.fr

Je viens d’apprendre que j’ai perdu une grande fan.

C’est sur Instagram qu’elle lisait ma Petite chronique quotidienne, étant elle-même une active rédactrice, et ce jusqu’à… 88 ans !

J’ai relu les derniers messages qu’elle avait encore récemment postés.

Elle évoquait toujours son jardin avec poésie.

Elle avait aussi une affection particulière pour tout le règne végétal, fruits, fleurs et légumes, preuve d’une grande sensibilité et d’une vibration supérieure.

Je lui souhaite beaucoup de parfums de roses et de jasmins, de raisins et de prunes gorgées de soleil.

C’est son fils qui m’avait prévenue de son hospitalisation quelques jours auparavant, puis du départ imminent qu’il envisageait de faire pour la rejoindre en France.

Je me doutais bien qu’elle serait maintenue en vie jusqu’à son arrivée.

C’est effectivement ce qui s’est passé, elle a quitté son corps quelques heures après qu’il lui ait fait ses adieux et embrassée.

Quand son fils m’a appelée de France, après son décès, j’ai appris à ce moment-là que je venais de perdre une grande fan, ce que j’ignorais totalement.

En effet, elle lui faisait régulièrement des commentaires à propos de mes publications, apparemment très intéressée par ce que je racontais de notre vie en Inde.

Moi-même je suivais avec intérêt ses anecdotes au sujet des hôtes de son jardin qui revenaient à chaque saison partager leurs couleurs, leurs parfums ou leurs saveurs.

Les pieds de vignes muscats et chasselas avaient été particulièrement généreuses et goûteuses en cette année de canicule, disait-elle.

Les gousses de haricots violets, ramants ou nains redevenaient curieusement verts à la cuisson.

Et avec seulement 2 pommes de terre plantées qui avaient produit 1kg 500, cela lui procurait l’heureuse impression de faire encore son jardin !

A présent, la voilà consolée par la floraison de toutes les fleurs de la terre.

Bien à vous,

Isabelle