« La joie du bonheur d’être parents »

10/04/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Zorro

Zorro

Et oui, la joie du bonheur d’être parents, c’est essayer d’élever des enfants avec amour, les rendre responsables et autonomes, pour qu’ils volent de leurs propres ailes, quittent un jour la maison et mènent une vie heureuse 🙂

C’est beau, hein dit comme ça ♥♥

Je disais donc, qu’ils quittent un jour la maison 🙂

Et y reviennent 🙁

Ben oui, forcément, si l’un de vos enfants annonce qu’il veut reprendre ses études, donc laisse son appartement, vend sa voiture… et revient à la maison, sur le coup ça fait un premier choc quoi !

Et la seconde onde de choc arrive peu de temps après, quand il vous annonce qu’il a réussi le concours d’entrée à ladite école pour poursuivre ses études.

Là vous basculez du rêve à la réalité de façon assez brutale.

Pas le temps de vous préparer psychologiquement, vous êtes devant le fait accompli : Salut maman, je reviens !

Au fait, bravo pour le concours 🙂

Alors là, pour faire court, je reste scotchée par l’adaptabilité de cette jeunesse…

Pour la majorité de ceux de ma génération, nous avons été programmés pour un travail à vie, promis à un mari/une femme à vie, projetés dans une vie de famille.

Bien peu y ont échappé.

On nous conseillait de bien choisir notre boulot parce qu’on allait en prendre pour 30 ans.

On rêvait presque encore dans un petit coin de notre coeur, au prince/à la princesse charmant (e) qui tomberait du ciel jusque dans notre vie.

On courait main dans la main dans la petite prairie, entourés de nos nombreux enfants blonds et souriants.

Sauf que.

Sauf que le travail vient à eux parce qu’ils ont des spécialités professionnelles connues seulement de spécialistes, guettant ces fraîchement diplômés et les accueillant à bras ouverts.

Sauf que leur vie est peuplée de princes et de princesses, même pas peur de commencer, arrêter, finir, reprendre, effacer, cliquer, double-cliquer, couper, copier, coller les histoires d’amour…

Sauf que c’est pas la petite prairie qui les attire, c’est le Canada, l’Australie, la Thaïlande, l’Ecosse, Cuba, le Chili, les US…

Je me demande parfois si tout n’est pas allé trop vite d’un coup ?

Est-ce que tout ces jeux sur lesquels, virtuellement, ils ont usé leurs pouces – et non pas les fonds de culottes – ne les ont pas forgés à une étoffe de super héros ?

Je tombe, je me relève, même pas mort grâce à ma nouvelle vie, mes super pouvoirs, je traverse les flammes, je détruis l’ennemi, je combats des monstres, je terrasse l’adversaire, je trouve des alliés, je reprends des forces, je cumule les chances, ouais, ouais, ouaaaaaaaaaaaais !!!

Je retourne à la vie, mon épée rangée dans le cartable, mes pouvoirs cachés dans la trousse, cape au vent, mes pas font trembler le sol, mon front est baigné de sueur, je viens de franchir la troisième étape du voyage initiatique.

Je dois garder le secret face à mes invisibles ennemis. Personne ne sait quel héros je suis. La force est en moi.

Je la retrouve tous les jours. Mon cerveau se structure, mes performances s’améliorent quoi qu’en dise l’entourage.

Aie confiance, crois en moi…

Mais regardez plutôt cela…ça vaut tous les commentaires et ça confirme mon intuition 🙂

Bien à vous,

Isabelle